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Propagation de fausses nouvelles : Bruno Bidjang écope de six mois de prison

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Le tribunal a reconnu Bruno Bidjang coupable d’avoir propagé de fausses nouvelles.

La décision du tribunal militaire de Yaoundé est tombée la semaine dernière. Le directeur général du groupe de médias Vision4, Satellite Fm et l’Anecdote Bruno Bidjang, a été reconnu coupable d’avoir propagé de fausses nouvelles relativement à la par lui faite sur les dans laquelle il dénonçait  la hausse des prix des carburants.

« Ayant plaidé coupable il y a quelques mois, le a été condamné à six mois d’emprisonnement ferme. Selon les autorités, ses actions étaient susceptibles de nuire à la sûreté de l’Etat. Cette affaire, l’on s’en souvient, avait pris une tournure encore plus complexe lorsque le tribunal a révélé que Bruno Bidjang avait déjà été condamné par défaut devant le tribunal de première instance de Sangmelima pour « défaut de permis de conduire ».

Bruno Bidjang

 

A lire : Propagation de fausses nouvelles : Bruno Bidjang attend toujours d’être fixé sur son sort

 

« Le Directeur général du groupe de médias Vision4,  Satellite Fm et l’Anecdote devra, en outre, payer ses condamnations pécuniaires qui s’élèvent à 54 000 Fcfa. Ayant été mis sous mandat de détention provisoire le 23 février 2024 dans les geôles de la prison principale de Yaoundé, Bruno Bidjang va, en principe, recouvrer sa liberté le 23 août 2024. Le journaliste a 10 jours pour interjeter appel », écrit le journaliste et sociologue Serges Aimé Bikoi.

Soulignons que le procès de Bruno Bidjang s’est ouvert en mars 2024 lorsqu’il a réitéré ses aveux lors du premier jour d’ des débats. Le 13 juin 2024 lors d’une audience correctionnelle présidée par le colonel Jacques Misse Njone, le parquet avait requis 18 mois de prison ferme contre le journaliste.

Le journaliste Bruno Bidjan

 

A lire : Bruno Bidjan à la barre

 

 

« Après cette première affaire liée à la propagation de fausses nouvelles, qui soulève, sans conteste, des questions sur la liberté de au , ainsi que sur le sens conféré à la terminologie « fausses nouvelles », il reste une seconde affaire plus corsée,  celle relative à l’affaire Martinez Zogo, dont la prochaine audience a lieu le 29 juillet 2024 au Tribunal militaire de Yaoundé. L’on n’est même pas encore entré dans le fond du dossier concernant ce contentieux. Cette seconde affaire ne risque-t-elle pas de maintenir le journaliste en prison? Bruno Bidjang va-t-il comparaître libre après le 23 août 2024, jour où il devra recouvrer sa liberté ? » s’interroge le sociologue. Aucune étiquette pour cette publication.

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