Dans un souci de transparence et pour éviter la désinformation comme ça souvent été le cas dans cette affaire depuis le début, les camerounais souhaitent que ce procès dont la première audience a eu lieu il y’a deux jours et la seconde renvoyé au 15 Avril 2024 soit retransmis en direct sur les chaines nationales et internationales.
C’est une volonté qui avant même l’ouverture du procès le 25 mars dernier, alimentait déjà les débats au sein de l’opinion. La retransmission en direct du procès sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo sur les chaines de radios et de télévisions est selon bon nombre, l’unique garantie d’un procès juste et équitable. Et au-delà permettra à tout le monde d’avoir la bonne information et ainsi, limiter la désinformation qui a été très souvent monnaie courante depuis que le présentateur de l’émission embouteillage sur les ondes d’Amplitude FM, avait été froidement assassiné il y’a un an.
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Selon l’analyste politique Njoya Moussa, « Cette première audience a été marquée par une sérénité qui augure sans doute un procès avec beaucoup d’entrain. Néanmoins il serait de bon ton que celui-ci soit retransmis en direct pour éviter toute manipulation de l’opinion via des fausses informations ».
Une demande qui à en croire le journal Actu Cameroun, a également été émise par les avocats d’Amougou Belinga et de Léopold Maxime EKo EKo lors de la première audience au tribunal militaire de Yaoundé. Ces derniers en plus d’avoir sollicité l’entièreté du dossier ont sollicité du juge « un vidéo-projecteur pour diffuser les preuves d’accusations, la diffusion du procès en direct sur le plan national et international », indique le journal. Une doléance qui comme l’indique Actu Cameroun a été consignée malgré la désapprobation de Me Jacques Mbuyi qui estime que « les secrets Militaires ne peuvent être divulgués au public », fait savoir le media.
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Concernant les volontés de manipulation de l’information sur ce procès, le juge apprend- t-on via la chaine de radiodiffusion Balafon a mis en garde toutes personnes qui s’y aventureraient. De fait il affirme que « toute personne qui s’aviserait à donner des fausses informations sur cette affaire sera poursuivie ».