James Mouangue a également saisi le tribunal à son tour, en réponse à la plainte que son ancienne directrice de cabinet Judith Esperance Nkouete Messah, avait déposé contre lui. Notamment pour « harcèlement sexuel », « outrage privé à la pudeur », « menaces sous conditions », « chantage », « blessures légères » et « diffamation ».
Deux mois après qu’une plainte ait été déposée contre le Président de la Commission des droits de l’homme au Cameroun James Mouangue Kobila, ce dernier décide subitement de riposter face aux accusations de son ancienne directrice de cabinet Esperance Nkouete Messah, le 15 Mars dernier.
De ce fait, l’autorité accusé de « harcèlement sexuel, menaces sous conditions, outrage privé à la pudeur» entre autre, décide aussi d’engager des poursuites devant le même tribunal de première instance de Yaoundé contre son accusatrice pour « diffamation par voie de presse audiovisuelle» . Et pour « complicité de diffamation », il s’en prend également au journaliste de Naja TV Brand Kamga et au PDG de Naja International Group, Wesleg Nanse par voie judiciaire.
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Ces derniers par le canal de leur media, avait diffusé une interview de Judith Espérance Nkouete Messah, le 18 janvier dernier, dans laquelle elle avait déclaré aux yeux des téléspectateurs du programme avoir été « plusieurs fois retenue contre son gré et l’étreignait de force et qu’il avait même essayé de l’embrasser à plusieurs reprises ». Selon James Mouangue Kobila, ces assertions ont été montées de toute pièces par cette dernière, dans l’optique de nuire à son image.
Des accusations qui semblent avoir atteint leur présupposé objectif. Car, Mandela Center international (MCI) une organisation non gouvernementale en collaboration avec James Mouangue et affiliée au Cameroun, a dans un communiqué déclaré que : « Face aux graves dérives éthiques du Pr. MOUANGUE KOBILA, MCI exige sa démission immédiate pour faire face à la justice et suspend, avec effet immédiat, toute collaboration avec l’Institution nationale des droits de l’homme du Cameroun jusqu’à nouvel ».
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C’est ainsi que, l’ONG, condamne avec la dernière énergie ces accusations ou agissements non étique et contraire aux principes et droits qu’elle défend depuis lors, et qu’aurait commis le Président de la Commission des droits de l’homme au Cameroun, contre une femme.
Dame NKOUETE MESSAH Judith Espérance Epouse KOUOBOU TSEMO a été recrutée à la CDHC en 2018, au lendemain de la soutenance de son Master en janvier 2018. C’est à partir de l’année 2021 que la présumée attitude de sieur KOBILA avait changé, envers elle, alors qu’il était encore à cette période, président intérimaire de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL), avant d’être confirmé par la suite au dit poste.