Le ministre de l’Administration territoriale déploie sa grande machine répressive contre le député Cabral Libih…
Contre toutes attentes, à Maroua, le Sous-préfet a autorisé la tenue du congrès de ce parti sous les auspices de Robert Kona, avec tous les risques de trouble à l’ordre public.
Cependant, toutes les localités dans laquelle le PCRN comptait défiler à l’occasion du 20 mai ont été mises en orbite par le Minat qui y a interdit le défilé. La toile est inondée des interdictions de défiler signées par les Sous-préfets pour des motifs de risque de trouble à l’ordre public.
Ce qui se passe autour de Cabral Libiih doit-il inquiéter le Mrc ? Selon Benjamin Zebaze, fin connaisseur de la scène politique, « ce qui se passe autour du parti de Cabral n’est qu’une répétition générale de ce que ces hommes maléfiques préparent contre le MRC et Maurice Kamto en particulier, contre toute personne qui menace leur pouvoir en général. Dans ces conditions, les Camerounais doivent se préparer à des moments difficiles préalables à un avenir radieux. Mais quelque chose me dit qu’ils ne traverseront pas l’année 2025 ».
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Dans un « message citoyen » aux militants du Pcrn, Christian Ntimbane Bomo, membre de la société civile des réconciliateurs, parle de la nécessité actuelle d’un approchement du Mrc. Pour ce candidat déclaré à l’élection présidentielle 2025, le président du Pcrn a été insidieusement instrumentalisé par le régime de Yaoundé qui déteste et ne veut pas la démocratie. « Ces petites flatteries et fausses attentions du régime à votre égard, n’étaient que des subterfuges pour détruire à travers vous, la dynamique du changement enclenchée et perceptible lors de la campagne présidentielle de 2018. Vous avez été insidieusement instrumentalisés. Ça sautait à l’œil comme le nez au milieu du visage. Le régime de Yaoundé a réussi son coup. Le régime peut maintenant : Arrêter et emprisonner, sans la moindre pudeur des militants politiques agissant dans le cadre de leurs activités politiques ».
Il propose pour le bien du peuple camerounais, au Pcrn, de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. « Ainsi, malgré l’ambiance délétère créée par les manipulations du régime pour mieux diviser les dynamiques de changement, je vous exhorte à enclencher des négociations directes avec le parti MRC, en vue de la mise en place d’un front commun pour la défense de la République, des libertés et de la démocratie », conseille-t-il. Parce que « le Pcrn et le Mrc sont les partis politiques les plus médiatisés du Cameroun. Ils ont une avance dans la captation de l’attention tant de l’opinion publique nationale qu’internationale ».