800 malades mentaux dans la rue. Ce sont des chiffres donnés par la Communauté qui dit d’ailleurs les enlever dans les rues de la capitale politique depuis 2021.
C’est en principe depuis 2021, que la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) a lancé une opération de ramassage des malades mentaux errants dans la ville de Yaoundé avec la collaboration du ministère de la Santé publique. Rendu à ce jour, le ramassage a permis de capter plus de 800 personnes qui présentent les troubles mentaux. Elles ont été gardées dans des centres spécialisés. Ces chiffres ont révélé le 15 avril 2024 lors de la première réunion annuelle du comité de pilotage dudit projet/programme, piloté par Luc Messi Atangana, le super Maire.
165 personnes récupérées
Dans le théâtre de l’opération, les membres du comité, font savoir que pour les seuls mois de janvier et avril 2024, 165 personnes dont 115 hommes et 50 femmes ont été récupérées et transférées à l’hôpital Jamot pour y recevoir des soins appropriés.
Evoquant la provenance de ces malades, les sources à la municipalité disent que « certains d’entre eux, viennent des régions autres que celle du Centre pour se retrouver dans la capitale, abandonnés par les familles qui ne peuvent pas supporter les couts de traitement », nous a-t-on soufflé dans les bureaux de la Communauté urbaine de Yaoundé.
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Des sources hospitalières font savoir que «la majorité de cas souffre de schizophrénie et de troubles de comportement liés à la consommation de drogues. Ces cas sont pris en charge dans un pavillon baptisé « Village de l’amour » réhabilité par la Mairie de la ville », information vérifiée.
Dans la courbe évolutive de la prise en charge, dans l’intervalle compris entre janvier et avril 2024, 108 patients, soit 75 hommes et 33 femmes, ont retrouvé leur santé, ils ont été libérés et réintégrés dans la société après avoir un traitement approprié.
Zéro malade mental à Yaoundé
L’opération d’assainissement a pour nom de baptême « Zéro malade mental dans les rues de Yaoundé ». Elle vise à récupérer, transférer à l’hôpital, traiter et au finish, renvoyer dans leurs familles les personnes souffrant de troubles mentaux et qui se sont installées dans la rue. Et les malades stabilisés ou guéris retournent en famille avec un suivi permanent à domicile pour éviter des cas de rechute et une nouvelle prise en charge. Depuis son lancement il y a presque 3 ans, 819 personnes ont été prises en charge pour une libération avec succès de 693 personnes qui ont repris une vie normale.
Yves Laurent Kellé Dadou
DigiCommunicate