La mairie de Douala se préoccupe de plus en plus du sort des populations face aux inondations dans la ville de Douala. Un système d’alerte précoce vient d’être lancé.
Ainsi donc, la Communauté urbaine de Douala (CUD) dispose désormais d’un système d’alerte précoce aux inondations. En effet, il s’agit d’un dispositif, qui permet de diffuser des alertes en cas de risque. Et il a été mis en place pour renforcer la sécurité des citoyens face aux dangers liés aux grandes pluies.
Selon, les informations, il est testé dans la zone de Makepe-Missoke. Dans l’arrondissement de Douala 5éme. Et ledit système da système est suivi en temps réel pendant les pluies et les inondations.
Informés par messages et SMS
Alors pour mieux comprendre. L’on nous explique que ce dispositif « intègre un groupe d’habitants connectés et informés par messages et SMS ». Et « quand les inondations atteignent un certain niveau. Une alarme va se déclencher pour les inviter à prendre des dispositions et libérer rapidement les lieux », nous explique-t-on.
En somme, les experts sur les questions liées à l’environnement ont fait un diagnostic. Pour certains, « les inondations à Douala sont aggravées par la pollution plastique qui encombre les rivières. Et bouche les drains d’évacuation. C’est aussi la conséquence de l’incivisme de certains habitants qui construisent sur ces voies d’évacuation », Explique Yves Chekem.
Et pour Paul Ekwadi « le mal est profond. Les populations multiplient les actes d’incivisme. Notamment les constructions anarchiques sur les drains. Les rigoles sont devenues les endroits pour déverser les ordures. Et comme les services d’hygiène de nos mairies sont complaisants. Chacun fait comme il veut. A défaut de ce système d’alerte, il faut sévir », soutient cet habitant de Makepe-Missokè.
Eliminées par les inondations
Selon Joseph Magloire Olinga, repris par nos confrères du site STBB. « Douala présente des altitudes très basses associées à une pluviométrie importante. D’environ 4 000 millimètres par an. La forte densité du réseau hydrographique renforce encore ce risque. Faisant de la ville une zone particulièrement exposée aux inondations », explique le directeur adjoint des études. Et de la protection de l’environnement à la CUD.
Aussi, une grande alerte est contenue dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental (GIEC) sur l’évolution du climat. « Les villes côtières comme Douala sont en première ligne face à la crise climatique. Et risquent d’être éliminées par les inondations à long terme du fait de la montée du niveau des océans ».
















