La récente hausse des prix du carburant est une véritable douche froide pour les populations camerounaises déjà meurtries par la cherté de la vie.
Le gouvernement vient de procéder à l’ajustement des prix des produits pétroliers à la pompe. Ce même gouvernement annonce une hausse de 15% pour le gasoil et l’essence super avec une stabilisation des prix du pétrole lampant et du gaz domestique (butane). Toutefois, les camerounais se disent très indignés par cette façon impropre de procéder du gouvernement qui consiste à procéder continuellement à des augmentations des produits de consommation courante en les mettant devant les faits accomplis. Les populations s’offusquent par ailleurs de certaines décisions inopportunes, impopulaires et malheureuses face aux habitants qui ploient sous le poids de la misère. Lesquelles populations ont saisi cette occasion ainsi que la société civile pour s’opposer au programme de gouvernance du gouvernement. Aussi invitent-elles les membres du gouvernement chacun en ce qui le concerne ainsi que les différentes administrations de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires dans tous les domaines pour éviter tout déséquilibre social. « C’est beau de faire une telle prévision mais ce qui égaie ma curiosité c’est de savoir dans quelle caisse seront destinées ces prévisions et pour quelle fin? Est-ce une caisse qui devrait servir pour l’intérêt général ou privé surtout avec la fréquence des détournements de derniers publics », s’indignent un membre de la jeunesse présidentielle. « Je suis sans aucun doute profane des questions économiques mais c’est tellement visible qu’ils veulent absolument plomber la classe moyenne. Ils encouragent de la dernière énergie la fuite des cerveaux », s’offusque un autre.
« Le Cameroun est un pays producteur de pétrole. Il n’y a aucune raison qui permet que nous achetions le carburant au même prix que les pays qui ne produisent pas du pétrole. Deux augmentations en deux ans, c’est trop. Si nous l’acceptons, nos vies deviendront un enfer. Ceux qui prennent ces décisions iniques n’achètent ni le carburant, ni la nourriture », fulmine un cadre de l’opposition.
Analyse faite, l’augmentation du prix du carburant entraîne automatiquement l’augmentation des prix de tous les produits de première nécessité.
Blaise Pascal Dassie