Le réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale s’insurge contre le harcèlement judiciaire subit par le journaliste.
Coordonnateur du bureau Cameroun de l’agence de presse « Ecofin » et rédacteur en chef du journal « Investir au Cameroun », le journaliste Aboudi Ottou a été auditionné sur ses sources d’information le 13 mars 2024. L’audition dont il a fait l’objet au Tribunal de première instance de Yaoundé, Centre administratif, est liée à une enquête réalisée par l’homme des médias.
A lire: Antoine Galindo, journaliste français détenu en Ethiopie, a été libéré
Le journaliste Aboudi Ottou a publié une enquête portant sur les conditions et les modalités d’agrément de l’entreprise « Yango », spécialisée dans la location des véhicules.
L’affaire est portée par l’homme d’affaires, Michel Guy Awana Ateba. Le partenaire local de la plateforme numérique de commande de service de transport avait déjà porté l’affaire à l’appréciation de la Police judiciaire et au Conseil national de la communication (Cnc). Des instances qui ont blanchi le journaliste Aboudi Ottou.
A lire: Bruno Bidjang écroué à la prison de Kondengui
Dans une déclaration rendue publique, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) condamne « ‘avec fermeté » la tentative d’arrestation et de traitements inhumains et degradants infligés au journaliste Aboudi Ottou. Face au harcèlement qui entoure cette affaire, le Redhac « Exige purement et simplement l’abandon des convocations du journaliste Aboudi Ottou par le Tribunal de première instance du Centre administratif de Yaoundé. » Aucune étiquette pour cette publication.