Les Etats-Unis sont devenus une destination à risque pour les étrangers. Le président Donald Trump vient de mettre fin au statut de protection. Pour des milliers de Camerounais au pays de l’oncle Sam.
En effet, le président américain a décidé de punir le Cameroun. Désormais au pays de l’oncle Sam, de milliers de Camerounais vivent avec la peur d’une éventuelle expulsion. Une perspective que l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun avait déjà laissé entrevoir. Le président Donald Trump vient ainsi de mettre fin au statut de protection pour des milliers de Camerounais aux USA.
L’administration Trump a annoncé la fin du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour 7 900 Camerounais vivant aux États-Unis. Ainsi donc, à partir de juin 2025, ces ressortissants ne seront plus protégés contre une expulsion potentielle. Le ministère américain de la Sécurité intérieure estime que les conditions actuelles au Cameroun ne justifient plus ce statut.
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14 600 Afghans dans le viseur
Cette décision s’inscrit dans une politique migratoire de plus en plus dure. Menée par Donald Trump, qui vise également 14 600 Afghans.
Depuis le 23 janvier 2025, le gouvernement affirme que de nombreuses personnes qui ne sont pas entrées aux Etats-Unis. Avec un visa et qui ne peuvent pas prouver qu’elles résident aux Etats-Unis. Depuis plus de deux ans, peuvent être soumises à une procédure d’expulsion accélérée. Aussi, les personnes qui se rendent aux points d’entrée officiels et demandent à entrer aux Etats-Unis peuvent également faire l’objet d’une procédure d’expulsion accélérée.
« Si vous êtes entré aux Etats-Unis sans visa ou autre autorisation légale au cours des deux dernières années. Vous pourriez faire l’objet d’une procédure d’expulsion accélérée », nous informe un compatriote joint par nos soins.
D’après ce que nous apprenons, poursuit ce dernier, le gouvernement à maintenant demandé aux responsables de l’immigration américaine. D’examiner l’admission conditionnelle des personnes entrées dans le cadre de certains programmes d’admission conditionnelle. Et de décider si elles peuvent faire l’objet d’une procédure d’expulsion accélérée.















