L’Organisation non gouvernementale « Un Monde avenir » attire l’attention sur l’enlisement de droits de l’homme au Cameroun.
La situation des de l’homme au Cameroun s’enlise. La sonnette d’alarme est tirée par l’organisation non gouvernementale « Un Monde Avenir ». Son coordonnateur, Philippe Nanga indique que, au cours de l’année 2023, 500 personnes ont été assassinées au Cameroun. La même source souligne que 400 parmi ces personnes ont été tuées dans les régions en conflit du Nord–ouest et du Sud-Ouest. Un Monde Avenir indique que 40 pour cent des tueries de masse ont été perpétrées par les unités de défense et les forces de l’ordre.
Le rapport délivré par l’Organisation non gouvernementale Un Monde Avenir indique également que plus de mille personnes ont été « arbitrairement » arrêtées et incarcérées au Cameroun, au cours de l’année 2023. La majorité des personnes arbitrairement incarcérées dans les prisons camerounaises sont des militants et des sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
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L’Organisation non gouvernementale, Un Monde Avenir fait écho du phénomène d’enlèvement des personnes qui prend de l’ampleur au Cameroun. L’Ong indique que pas moins de 100 personnes ont été enlevées puis détenues malgré elles au cours de l’année 2023 au Cameroun. Des séquestrations nourries par le phénomène de rançonnement qui, lui aussi, prend de l’ampleur au Cameroun.
Les conditions de vie dans les cellules et prisons du Cameroun sont relevées par l’Organisation non gouvernementale, Un Monde Avenir. Le rapport rendu public explique que les cellules de détention du Cameroun manquent de dispositifs de couchage. La même enquête met en évidence la difficulté pour les prévenus et les détenus d’avoir accès à une ration alimentaire quotidienne. De même que le rapport souligne l’absence des toilettes dans les cellules et les prisons camerounaises.
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En fond, la dégradation de la situation des droits de l’homme au Cameroun est amplifié par la corruption endémique au sein des forces de l’ordre. L’Organisation non gouvernementale réitère également l’attentisme du système judiciaire Camerounais. Plusieurs cas restent sans jugement pendant des mois, voir des années. Certains prévenus trouvent la mort dans les cellules et les prisons du fait de la lenteur des procédures judiciaires. Aucune étiquette pour cette publication.