Selon la dernière étude menée par CAMPHIA, l’épidémie du VIH/SIDA au Cameroun est à la fois généralisée et concentrée dans certains groupes de la population et beaucoup plus au sein de la population adulte de 15 à 49 ans.
Le Cameroun est confronté à une prévalence élevée du VIH/SIDA, avec environ 4,3 % de la population touchée. Cette prévalence d’après la dernière étude menée par Cameroon Population- based HIV Impact Assessment (CAMPHIA), varie cependant selon les régions. Avec certaines zones ayant des taux plus élevés que d’autres. Certaines régions, comme le Centre et le Littoral, ont des taux de prévalence plus élevés en raison de la densité de population et de l’urbanisation. D’autres régions, telles que l’Extrême-Nord et l’Adamaoua, connaissent également révèle l’enquête, des taux élevés en raison de la mobilité de la population et de la proximité avec d’autres pays.
La propagation du VIH/SIDA
Beaucoup d’experts s’accordent pour dire que plusieurs facteurs contribuent à la propagation du VIH/SIDA au Cameroun. Parmi les principaux facteurs, se trouve en bonne place, les pratiques sexuelles à risque, y compris les relations sexuelles non protégées. Les mêmes professionnels indiquent que le commerce du sexe, le viol, la stigmatisation sociale et la discrimination à l’égard des personnes vivants avec le VIH/SIDA sont également des obstacles majeurs à la prévention et aux soins.
La pauvreté et l’accès limité à l’éducation se positionnent de l’avis de ces professionnels comme d’autres facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/SIDA. Les jeunes, en particulier, sont confrontés à des défis tels que le manque d’informations sur la prévention du VIH, la pression sociale et les inégalités de genre.
La guerre au VIH/SIDA
Le gouvernement camerounais reconnaît l’importance de lutter contre le VIH/SIDA. Le pays depuis de nombreuses années, a mis en place plusieurs initiatives pour y faire face. Des politiques et des stratégies nationales de lutte contre le VIH/SIDA, visant à améliorer l’accès aux soins et aux traitements, à promouvoir la prévention et à réduire la stigmatisation ont été élaborées par le gouvernement. Cependant, des défis subsistent malgré les actions qu’il entreprend.
Les défis dans la prévention et le traitement
Malgré les progrès réalisés, le Cameroun d’après les études, est confronté à plusieurs défis dans la prévention et le traitement du VIH/SIDA. L’accès aux soins et aux traitements reste limité dans de nombreuses régions, en particulier dans les zones rurales. La stigmatisation et la discrimination persistent, ce qui décourage les personnes à se faire dépister et à chercher des soins.
Les viols en vers la gente féminine et masculine dans le but de propager la maladie est un autre élément qui selon les professionnels doit aussi être pris en compte. De plus, le manque de ressources et de personnel qualifié constitue un obstacle majeur à la mise en œuvre efficace des programmes de lutte contre le VIH/SIDA.
Renforcer les capacités des professionnels de la santé, améliorer l’accès aux médicaments antirétroviraux et promouvoir une approche holistique de la prévention et du traitement sont indiqués selon l’enquête pour mieux avancer dans la lutte. Tout comme la mise en œuvre effective des politiques et l’allocation adéquate des ressources.
Plusieurs initiatives et organisations travaillent activement pour prévenir et soutenir les personnes vivant avec le VIH/SIDA au Cameroun. Parmi elles, on trouve des organisations non gouvernementales, des groupes communautaires et des associations de personnes vivant avec le VIH/SIDA. Ces organisations mettent en œuvre des programmes de sensibilisation, de dépistage et de conseil, distribuent des préservatifs et offrent un soutien psychosocial aux personnes touchées. Elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le VIH/SIDA et contribuent à réduire la stigmatisation et la discrimination.
La sensibilisation
La sensibilisation et la réduction de la stigmatisation sont des éléments clés dans la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun. Il est essentiel d’éduquer selon l’étude, la population sur les modes de transmission du VIH, les pratiques sexuelles à risque et l’importance du dépistage régulier.
La stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA étant « des obstacles majeurs à la prévention et aux soins. Il est important de lutter contre ces attitudes négatives en promouvant l’empathie, la compréhension et l’inclusion » mentionne l’étude.
Chamberine Massoda (Stagiaire)
DigiCommunicate