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Souvenir du coup d’Etat du 06 Avril 1984

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Il y’a exactement 40 ans le président Paul Biya fut sauvé d’un coup d’Etat deux ans seulement après son accession au pouvoir en 1982. Un épisode qui lui a laissé une marque indélébile.

En ce jour du 06 avril, les Camerounais de tous bords se souviennent de ce jour de l’an 1984 où tout a failli basculer pour le président Paul Biya. Deux ans seulement après que son prédécesseur le président Ahmadou Ahidjo, lui a cédé le pouvoir, Paul Biya a dû faire face à une  tentative de putsch orchestrée par des officiers de la Garde républicaine, originaires du nord du Cameroun.

Selon  le magazine Jeune Afrique  le  Président Paul Biya était informé de ce qui se planifiait. La veille du Putsch comme le raconte le journal, il a éloigné de la Capitale,  sa feu épouse  Jeanne-Irène, et son fils, Franck. Ces derniers à bord d’un hélicoptère ont pris la direction du  palais présidentiel de Kribi. Avant de prendre le lendemain la route vers la forêt où ils s’y sont cachés.

 

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Pendant ce temps les choses expliquent le magazine s’enveniment dans la capitale Yaoundé. « Les putschistes, qui ont l’assentiment de l’ancien président Ahmadou Ahidjo, prennent le contrôle des principaux points clés et multiplient les arrestations. Le chef de l’État, lui, se réfugie dans le bunker du Palais présidentiel. Pour certains, l’affaire semble pliée. Mais les putschistes n’ont pas la totale maîtrise des canaux de communication. Ils ont laissé fonctionner le réseau téléphonique jusqu’à 10 heures du matin et les loyalistes parviennent à appeler des renforts et Peu à peu, la riposte s’organise autour du Général Semengue Pendant quelques heures, Yaoundé est comme figée. Puis, la situation bascule en faveur des partisans de Paul Biya. Ceux-ci desserrent finalement l’étau putschiste, et vont jusqu’à reconquérir les accès au Palais présidentiel, où Paul Biya sort donc de son bunker.», Raconte le magazine.

C’est sur ces entrefaites que le Coup d’Etat est déjoué et le President Paul Biya reprend les règnes  du pouvoir. Il commence par dissoudre la garde républicaine et ordonne des enquêtes sur les évènements. C’est ainsi que le tribunal militaire entre le 27 et le 30 avril, condamne 35 accusés à la peine de mort.  Ces derniers seront exécutés quelques jours plus tard à Mbalmayo.

 

Lire aussi :Opération Epervier : Paul Biya a-t-il sauvé Basile Atangana Kouna ?

 

Ahmadou Ahidjo, en exil à l’étranger, est accusé d’être le cerveau de l’opération et est aussi condamné à mort, par contumace.  C’est le cas également de Guérandi Mbara, qui fera  l’objet d’une chasse à l’homme sans faille.  Le Président Ahmadou Ahidjo ne reverra jamais le Cameroun jusqu’à sa mort le 30 novembre 1989.

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