L’ex-ministre Basile Atangana Kouna va-t-il enfin sortir de la galère ? Des sources en haut lieu affirme que Paul Biya aurait instruit aux autorités compétentes ( Minjustice) de libérer les comptes bancaires de l’ex membre du gouvernement. Toujours selon lesdites sources, le blocage des comptes de Basile Atangana Kouna l’aurait plongé dans la précarité. Instructions auraient alors été données au Garde des sceaux pour exécution.
Libéré après avoir passé quatre ans en prison, l’ancien ministre de l’Eau et de l’Énergie se bat maintenant pour récupérer ses biens : des véhicules, du cash et des comptes bancaires, pour plusieurs centaines de millions de Fcfa. Il faut dire que son arrestation avait connu son lot de rebondissements et tenu le Cameroun en haleine. Soupçonné de détournement de fonds par la justice de son pays, Basile Atangana Kouna avait pris la fuite nuitamment en mars 2018, avant d’être arrêté dans un hôtel de seconde zone du côté nigérian de la frontière. L’ancien ministre de l’Eau et de l’Énergie avait alors été ramené, contraint et forcé, au Cameroun, inculpé et envoyé dans une cellule de la prison centrale de Kondengui.
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Yaoundé l’avait déjà presque oublié quand, en juillet 2022, il avait été spectaculairement libéré. Laquelle libération avait questionné la crédibilité de l’opération Épervier lancée il y a 16 ans pour lutter contre la corruption au plus haut niveau. Au Cameroun, la polémique s’était poursuivie après la libération de Basile Atangana Kouna, l’ex-ministre de l’Eau et de l’Energie. Arrêté dans le cadre de l’opération Épervier en mars 2018 pour détournement de fonds publics, c’est le président de la République, Paul Biya, qui avait adressé cette demande de libération au ministre de la Justice.
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« C’est une libération qui questionne d’abord la pertinence de l’opération Épervier, qui ensuite écorne gravement l’image de la justice camerounaise qui semble être au pas du pouvoir exécutif. Enfin, c’est une libération qui consacre une injustice incroyable vis à vis de tous ceux qui sont encore embastillés dans le cadre de l’opération Épervier », avait estimé Denis Emilien Atangana, leader politique.
