Le Fonds mondial a accordé un appui financier d’une valeur de 190 milliards Fcfa au Cameroun pour intensifier la lutte contre le Vih-sida, la tuberculose et le paludisme. Le montant a été dévoilé le 24 avril 2024 à Yaoundé par le ministre de la Santé, Manaouda Malachie au cours de la première réunion statutaire du Comité national de lutte contre le sida (Cnls).
A en croire monsieur le ministre de la santé, les fonds alloués visent à financer les activités de lutte contre le Vih, la tuberculose et le paludisme et de renforcer le système de santé du pays, sur la période 2024-2026. En appelant à la gestion rigoureuse des fonds concernés, «le financement est toujours un problème important. Je pense pouvoir affirmer qu’aucun gouvernement ne dispose de ressources infinies et les demandes concurrentes sont si nombreuses qu’il faut souvent opérer à des choix difficiles. C’est pourquoi il est impératif que les fonds disponibles soient dépensés de manière avisée et efficace et pour les questions les plus importantes… c’est pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le Vih», a dit Manaouda qui a par ailleurs justifié la motivation des autorités de l’Oms : «Les sommes allouées ont été déterminées selon une méthodologie approuvée par le conseil d’administration du Fonds mondial et fondée principalement sur la charge de morbidité et le niveau de revenu. Le Cameroun est classé dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure», a-t-il déclaré.
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Selon les documents du Fonds mondial, le Cameroun a enregistré des progrès significatifs pour ce qui est de la prévention, du diagnostic et de la couverture thérapeutique pour les trois maladies à soir : Vih, la tuberculose et le paludisme. Quant au du Vih-sida notamment, cette maladie reste et demeure une priorité de santé publique au Cameroun. Les données officielles parlent d’un taux de prévalence passé de 2,7% en 2018 à 2,1% en 2023 au Cameroun. L’on révèle aussi que 90 % des personnes vivant avec le Vih connaissent leur statut sérologique et presque toutes reçoivent un traitement. Les documents révèlent que plus de 90 % des personnes sous traitement bénéficient d’une suppression virale.
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Pour précisions l’atteinte des objectifs 95-95-95 de l’OMS prévoit que 95 % des personnes vivant avec le Vih doivent connaitre leur statut, 95 % des personnes chez qui le diagnostic a été posé doivent également recevoir un traitement antirétroviral et la charge virale va disparaître chez 95 % des personnes sous traitement d’ici 2025.
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