Quatre ans après son élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils dresse un bilan de son action. Dans une interview accordée à Info TV, il revient sur ses réalisations et les transformations apportées au football national.
Lors d’un entretien avec Info Tv le 8 décembre 2025, Samuel Eto’o Fils a accepté de faire le point sur ses quatre années passées à la tête du football national.
« Je repars à une époque de ma vie où j’étais encore footballeur », explique Eto’o. « Nous avions des préoccupations différentes, notamment les problèmes de primes et de logistique. Depuis mon arrivée à la Fecafoot, ces difficultés sont presque un souvenir. Nous avons travaillé pour perfectionner notre système afin qu’elles n’existent plus. »
Le président insiste : redonner de la grandeur au football camerounais ne se limite pas aux victoires en compétition. « C’est aussi offrir un siège digne de ce nom à notre fédération. Comment accepter qu’une des meilleures équipes d’Afrique n’ait pas une infrastructure à la hauteur de son histoire ? »
Le chantier du nouveau siège de la Fecafoot, situé dans le quartier Warda à Yaoundé, avait été lancé à l’origine en 2012. Après plusieurs années de retard et d’interruptions, la relance des travaux a été officiellement annoncée le 27 mai 2024. Lors d’une visite sur le chantier en mars dernier, Eto’o avait indiqué que le siège devrait être livré en septembre 2025.
« L’engouement des spectateurs »
Au-delà des infrastructures administratives, le président souligne que le développement du football passe également par la qualité des stades et l’engouement des spectateurs.
« Nos championnats attirent désormais 20 à 25 000 spectateurs par match. Nous avons revitalisé les catégories jeunes pour créer des générations capables de gagner demain. Les prestations de la Colombe de Sangmélima ont prouvé que l’impossible est possible«
Côté financement, la Fecafoot a considérablement augmenté les subventions aux clubs et aux arbitres. « Les subventions sont passées de 10 à 48 millions. Nous avons payé plus de 130 millions aux arbitres et redistribué plus de 2,5 milliards aux clubs de MTN Elite One et Two, pour leur permettre de jouer dans de bonnes conditions », précise le président.
Eto’o conclut : « Le joueur est au centre de tout. Cette approche nouvelle suscite l’intérêt, car elle diffère des pratiques précédentes. Nous continuerons à travailler pour que le Cameroun retrouve la place qu’il mérite sur la scène africaine et internationale. »
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