Ces statiques alarmantes ont été rapportées par le service de sauvetage maritime espagnol le 6 Janvier dernier.
L’Espagne, le point culminant de la plupart des migrants africains, a vu arrivé aux abords de ses cotes ses derniers jours, 18 bateaux avec à bord plus de 1000 migrants africains. Ils viennent pour bon nombre des pays africains comme le Sénégal, le Mali, entre autre.
Selon les autorités espagnoles plus de 7 270 migrants sont arrivés au seul mois de Janvier. Un record qui bat celui de l’année dernière. Malgré que l’Espagne et l’Union Européenne se soient accordés avec la Mauritanie pour restreindre ce flux migratoire dans le pays, de nombreux jeunes africains sont toujours obstinés et résolus à emprunter la route de la mer pour un mieux-être dans ce pays situé sur la péninsule ibérique. Les raisons de ces départs clandestins sont à mettre sur le registre de l’instabilité politique et financière qui gangrène leur pays d’origine.
La Mauritanie, pays situé en Afrique de l’Ouest, est un pays transitaire pour les migrants clandestins qui tentent de rejoindre l’Espagne. Dans le but de limiter ce phénomène en constante évolution, l’Espagne a déjà fourni à la Mauritanie des moyens de lutte aérienne et navale. Lesquels moyens sont basés à Nouadhibou, la zone de départ des migrants.
D’après l’AMI (Agence mauritanienne de l’information) , l’accord entre l’Espagne et la Mauritanie incluent aussi la lutte contre la contrebande et d’autres types de crimes organisés, ainsi que la formation et l’échange d’expérience dans le domaine de la sécurité.
Massoda Chamberline (stg) Aucune étiquette pour cette publication.