Une semaine après le génocide ayant fait 52 morts, 37 personnes ont de nouveau perdu la vie le weekend dernier à la suite du conflit frontalier au Soudan du Sud.
Selon un communiqué du ministre de l’information Bolis Koch, 37 personnes ont de nouveau été tuées dans les localités de Rum-Ameer, Alal et Mijak au Sud Soudan. Ce nouveau génocide, résulte d’une attaque menée par des jeunes armés de l’État de Warrap, au Soudan du Sud. Soutenus dans leur sale besogne par des combattants fidèles au chef spirituel Gai Machiek, de l’État de l’Unité au Soudan.
Dans son communiqué, l’autorité Bolis Koch condamne fermement ces attaques terroristes meurtrières, commises à l’encontre de civils innocents. De nombreux marchés ont été incendiés à la suite de ces attaques et des zones résidentielles complètement détruites.
Un conflit qui persiste
Les violences entre différents groupes ethniques dans cette région soudanaise sont monnaies courantes depuis quelques années déjà. Les membres de la tribu Twic Dinka de Warrap se disputent les terres avec les Ngok Dinka dans la région d’Abyei, à Aneet, située à la frontière.
Le Soudan et le Sud-Soudan sont en désaccord sur le contrôle de la région d’Abyei depuis qu’un accord de paix conclu en 2005 a mis fin à des décennies de guerre civile entre le nord et le sud du Soudan.
Le statut de la localité d’Abyei n’a toujours pas été résolu après l’indépendance du Soudan du Sud en 2011 bien que la région soit sous son contrôle.
Chamberline Massoda (Stagiaire)