Tout a commencé vendredi 23 février 2024, lorsqu’un document signé du premier président de la Cour suprême du Cameroun et ordonnant la suspension de l’arrêt 679/REF du 22 septembre 2023 de la Cour d’appel du Centre de Yaoundé, inonde les réseaux sociaux. Sélectionnant à loisir quelques dispositions de cette Ordonnance, les affidés de l’ancien président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fécavolley) s’empressent de crier victoire, prononçant à tue-tête, la fin d’un long feuilleton judiciaire qui aura, à les croire, sali l’honneur et causé du tort à leur champion.
Convaincus que si la Cour d’appel avait annulé l’Ordonnance de référé du président du Tribunal de première instance de Yaoundé, l’assemblée générale des 2/3 organisée par Dr Elias Matip reste donc suspendue, ces fidèles de Julien Serge Abouem font répandre sur la toile l’intox selon laquelle « l’exécutif conduit depuis le 20 janvier 2023 par Bello Bourdanne n’existe plus jusqu’à ce que la Justice du Cameroun se prononce dans le fond ». Entretenant dans leur dessein de fragilisation, la désinformation, les amalgames, la manipulation et les faux procès, ces « juristes du dimanche » vont tenter de prendre en otage l’opinion publique.
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Toute chose que va stopper net la Fécavolley, qui, après vérifications, annonce qu’aucune notification officielle de cette décision n’a été adressée jusqu’ici aux parties impliquées dans ce litige qu’on tend à amplifier allégrement. « Aucune notification n’a été faite au principal concerné. Ma cliente, la Fecavolley reste sereine, c’est un non évènement », tranche Me Zibi Ndzinga Guy Richard, avocat au Barreau du Cameroun et Conseil de la Fecavolley.
Dans l’optique de porter la bonne information aux autorités publiques, aux sportifs, à l’opinion publique et à tous les camerounais, la fédération par voie de communiqué fait une mise au point : « Monsieur Bello Bourdanne, élu président de la Fecavolley le 20 janvier 2023 n’est en rien concerné par l’Ordonnance du premier président de la Cour suprême du Cameroun. Cette décision ne saurait s’appliquer à une partie non litigante. D’ailleurs, la Cour Suprême n’a pas statué sur le pourvoi.
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Dans ce sens, il faudrait relever le caractère provisoire de cette ordonnance. Le Tribunal arbitral du Sport (Tas) représente la Cour suprême en matière de Droit du sport », lit-on sur le document signé de la Commission Communication.