Aviculture : le Cameroun dans la transformation des poulets et des œufs

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C’est du moins, le nouveau défi de l’interprofession avicole (Ipavic) dont les membres sont en conclave depuis le mercredi 23 avril 2024 à Yaoundé. Le cap est donc mis sur la transformation des poulets et des œufs de table à la cinquième édition du Salon avicole international de Yaoundé.

Le thème choisi est évocateur. Les acteurs du secteur parlent de l’«Aviculture camerounaise, cap sur la transformation», des mots ou tout au moins, une attitude qui, selon l’organisation, tient, «compte du niveau atteint par le secteur avicole au Cameroun », pour parler comme François Djonou, le président de l’Ipavic, que nous avons capté à l’antenne de la Crtv au Poste national.

Entre 13,5 et 75millions de poulets

 Des mots qui font à coup sûr allusion à la production croissante réalisée par les producteurs sur le plan local. Même si les statistiques en termes de production ne sont pas fournies, les membres de l’interprofession avicole, ne manquent pas de louer les prouesses réalisées par les producteurs camerounais. Dans les petites estimations données çà et là, les productions entre 2003 et 2014 ont donné entre 13,5 et 75millions de poulets. Une production en hausse permanente, malgré les aléas sanitaires comme la pandémie du Covid-19.

Pour ce qui est des œufs de table, le Cameroun produit à ce jour, plus de la moitié consommée dans l’espace Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

 

A lire : Des experts en sécurité et sûreté américaines sont présents à Douala

 

On comprend donc facilement la motivation des aviculteurs de se tourner vers la transformation pour esquiver l’épineuse question de la commercialisation des poulets, qui, reste un grand frein pour le développement de la filière.

Il faut donc passer à l’action après une décennie de réflexion. Encore qu’il faut suivre la stratégie de l’Etat du Cameroun qui a mais en route les mécanismes de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) pour promouvoir la politique de l’import-substitution.

Manioc

 

A lire : Production du manioc : le Cameroun sur le point de céder 400 000 hectares à une entreprise inconnue du public

 

Pour François Djonou, il faut «commencer par la création des chaînes d’abattage où les poulets vont être plumés et dépecer pour que la viande soit vendue en kilogramme et là, chaque ménagère pourra trouver la quantité qui correspond à sa bourse. Il faudra aussi trouver le moyen de densifier la transformation des œufs de table, notamment en mayonnaise», soutient-il.

Il reste maintenant à trouver les fonds pour construire ces chaînes d’abattage pour réduire la dépendance du pays aux importations.

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