Cette mesure prise par le ministère des transports sur la vente des médicaments, intervient dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques.
Le ministre des transports, Ngallé Bibéhè, a pris une décision sans précédent pour lutter contre la vente illicite de médicaments. Particulièrement dans les gares routières et les véhicules de transport public de masse. Dorénavant, à ces endroits, il est formellement interdit de vendre des médicaments sans agrément ou sans « autorisation de mise sur le Marché » (Amm).
Le ministre a ajouté qu’il compte sur la responsabilité et le civisme de tous les acteurs concernés. Car les contrevenants à cette mesure, s’exposent à des sanctions prévues, par la réglementation en vigueur. La décision du ministre vise en effet à protéger la santé publique. Et aussi à prévenir la circulation de médicaments falsifiés ou non autorisés sur le territoire. Un phénomène qui prend de l’ampleur.
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50% des médicaments seraient des faux
Selon un rapport de l’Ordre des pharmaciens qui date de 2021, près de 50 % des médicaments vendus seraient des faux. Le président de l’organisme Dr Franck Nana, a précisé que ces médicaments sont vendus sur les marchés et dans les rues. En outre, plus de la moitié ne se vend pas dans les officines de pharmacie ou d’hôpital.
Les conséquences de cette situation sont graves, car les faux médicaments peuvent causer des problèmes de santé irréversibles, voire la mort. En effet, selon le Dr Nana, les faux médicaments sont à l’origine de nombreux problèmes de santé, tels que des insuffisances hépatiques et des problèmes de dialyse.
Il est donc essentiel de prendre des mesures pour lutter contre la vente de faux médicaments au Cameroun. Les autorités sanitaires et les professionnels de la santé doivent travailler ensemble. Dans le but d’identifier et poursuivre les personnes qui vendent des faux médicaments. Mais également pour sensibiliser la population sur les risques de ces faux médicaments.
