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Cameroun anglophone : un élu local tué dans une attaque revendiquée par des séparatistes

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Un élu local a été tué par balle dans la nuit de vendredi à samedi dans l’ouest du Cameroun dans une nouvelle attaque revendiquée samedi sur les par des de cette région en proie à un sanglant conflit entre militaires et indépendantistes de la minorité anglophone.

Les assauts visant simples civils ou fonctionnaires sont monnaie courante dans les régions du -Ouest et du Nord-Ouest principalement peuplées par la minorité anglophone de cette ancienne colonie française d’ centrale majoritairement francophone.Crise anglophone

 

A lire: Crise anglophone : Ayuk Tabe peut-il être une solution.

 

 

« Notre deuxième adjoint a été attaqué ce matin par des hommes armés inconnus à son domicile de Babessi. Ils lui ont tiré des balles sur la tête. Il est dans l’ambulance », a déclaré à l’AFP le maire de Babessi, la commune du Nord-Ouest où Solomon Nkwato, maire adjoint, a été tué samedi.

« Le maire adjoint terroriste de Babessi, Nkwato, vient d’être neutralisé par les combattants Ambazonien », ont de leur coté revendiqué samedi des pages pro-séparatistes sur les réseaux sociaux.

Depuis fin 2016, un conflit meurtrier oppose des groupes armés indépendantistes aux forces de sécurité dans les deux régions, chaque camp étant régulièrement accusé de crimes contre les civils par les internationales et l’.

Les séparatistes tuent ou kidnappent régulièrement des fonctionnaires, dont des enseignants, ou des élus, qu’ils accusent de « collaborer » avec le central de Yaoundé.

Crise anglophone

 

A lire: Crise anglophone :les conditions d’Ayuk Tabe pour la fin de la guerre en zone anglophone.

 

 

L’armée ou la police sont quand à eux accusés de se livrer à des expéditions punitives contre ceux qu’ils accusent de sympathiser avec les séparatistes.

Le conflit a éclaté fin 2016 après que le , qui dirige aujourd’hui sans partage le Cameroun depuis plus de 41 ans, eut fait réprimer violemment des manifestations pacifiques d’anglophones dans les deux régions, qui s’estimaient ostracisés et marginalisés par le pouvoir central.

Le 12 janvier, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé qu' »au moins 6.000 civils ont été tués par les forces gouvernementales et les combattants séparatistes » en plus de sept ans de conflit.

 

Source: Agence France-Presse

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