Face à la hausse des prix du transport, après la hausse des prix du carburant, le ministre du commerce annonce des sanctions tandis que les transporteurs envisagent un débrayage.
Trois jours après la hausse des prix du carburant au Cameroun, les transporteurs ont procédé, eux aussi, à la hausse des tarifs sur les différents axes routiers du pays. Des » ajustements » dénoncés par le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Menaces face à la hausse des prix du transport
Face à la hausse des prix des transports à laquelle sont soumis les usagers, le ministre du commerce menace de prendre des sanctions. Dans une correspondance adressée aux responsables des syndicats de transport urbain, périurbain et interurbain, Luc Magloire Mbarga Atangana fait savoir que lesdites augmentations des prix du transport « ont été décidées unilatéralement et au mépris des engagements que nous avons mutuellement souscrits. »
Le ministre camerounais du commerce souligne que le gouvernement et les syndicats se sont engagés » d’ouvrir sans délai des concertations en vue d’examiner l’impact du réajustement des prix des produits pétroliers et envisager des mesures d’accompagnement possibles, avant de s’accorder sur une augmentation éventuelle du coût des prestations de transport. »
Mutisme des Syndicats face à la hausse des prix du transport
Face aux menaces du gouvernement, les différents syndicats de transport campent officiellement dans le mutisme. Sous cape, les professionnels du transport du Cameroun laissent néanmoins planer l’éventualité d’un débrayage. « Nous serons obligés de garer nos véhicules jusqu’à ce que des réajustements soient faits, afin que nous puissions trouver un certain équilibre entre les nouveaux prix du carburant et les coûts du transport. » Une posture partagée, sous cape, par de nombreuses sources chez les transporteurs urbains, périurbains et interurbains.
Joseph Olinga Ndoa Aucune étiquette pour cette publication.