Le virus de Mpox ou variole du singe veut faire rage au Cameroun, avec déjà 2 cas signalés et un décédé dans la ville de Douala.
Le Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique (Ccousp) a récemment publié des données selon lesquelles la maladie de la variole de singe qui se répand en ce moment en Afrique centrale, a déjà frapper 2 personnes au Cameroun. Le premier cas confirmé est dans la ville de Douala. Le malade est décédé récemment dans le district de santé de la Cité des palmiers. L’autre cas confirmé est dans la région du Nord-Ouest dans la ville de Bamenda et est toujours en vie. Mais certaines estimations parlent de 11 cas suspectés et deux cas confirmés. Cependant le Centre de coordination des opérations d’urgences à la suite de son annonce, a ajouté que cette situation épidémiologique du Mpox parvient tout de même à être sous contrôle sur toute l’étendue du territoire national.
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La Mpox (également appelée variole du singe ou Monkeypox) est une maladie initialement présente chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique et qui circule désormais chez l’être humain. On parle alors de zoonose émergente. L’éruption de cette maladie ressemble à des cloques ou à des lésions et peut toucher le visage, les paumes des mains, la plante des pieds, l’aine et les zones génitales et/ou anales. Ces lésions peuvent aussi être localisées sur la bouche, la gorge, l’anus, le rectum ou le vagin, ou encore sur les yeux. Cette maladie est à transmission interhumaine par inhalation de gouttelettes respiratoires ou, de façon moins efficace, par contact direct. Les vêtements ou la literie contaminée peuvent également transmettre l’infection. L’infection est plus contagieuse pendant les 7–10 premiers jours suivant l’apparition de l’éruption.
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L’on soupçonne d’ailleurs que ces cas détectés au Cameroun, auraient été importé de la République Démocratique du Congo ou le virus est apparu pour la premier en 1970 et continue de faire des ravages depuis 2022 . La situation a évolué dans cette partie de la sous région au point où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré entre 2022 et 2023 une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), avec une transmission principalement sexuelle sans précédent ayant touché 117 pays et qui continue à ce jour.