Un important incendie a éclaté le 7 décembre 2025 au marché central de Garoua. Le feu parti en milieu d’après-midi a détruit plusieurs magasins situés près de la Beac. Aucune perte en vies humaines n’a été signalée, mais les dégâts matériels sont considérables.
Le Marché central de Garoua a été le théâtre d’un grave sinistre le 07 décembre 2025. Vers l’arrière de l’esplanade, non loin de la Banque des États de l’Afrique Centrale (Beac), des flammes se sont subitement élevées, semant la panique parmi les commerçants. Très vite, le feu s’est propagé d’une boutique à l’autre, alimenté par la présence de marchandises inflammables soigneusement stockées pour les ventes des fêtes de fin d’année.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place. Grâce à une intervention rapide, ces derniers ont réussi à contenir l’incendie, empêchant sa progression vers les zones les plus fréquentées du marché. Mais malgré leurs efforts, les flammes ont totalement consumé plusieurs magasins. Les propriétaires évaluent déjà leurs pertes à plusieurs millions de Fcfa.
Pour l’heure, les causes du sinistre restent inconnues. Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances exactes de l’incendie. Les autorités locales appellent les commerçants à la prudence, rappelant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans les espaces marchands.
Récurrence des incendies
Cet incidnet se produit dans un contexte marqué par la récurrence des incendies dans les grands marchés du Cameroun. Depuis le début de l’année, la ville de Douala en a connu plusieurs. Au mois de mars, le marché Ndogpassi avait perdu entre quinze et vingt-cinq boutiques. En mai, c’est le marché central de la ville qui s’était embrasé, avant qu’un autre sinistre ne frappe Bonamoussadi en octobre dernier.
À Garoua, les commerçants observent désormais les décombres avec amertume. C’est le cas d’Ahmadou qui dit avoir tout perdu. « J’avais une boutique de pagnes, mais tout est parti en cendres. C’était ma seule source de revenue pour ma famille. C’est tellement difficile mais je remets tout entre les mains d’Allah ». Beaucoup ont vu leur unique source de revenus partir en fumée. Sur place, les équipes de secours restent mobilisées.
















