Une aubaine pour les populations qui appellent le gouvernement à plus de promptitude dans l’amélioration de leurs conditions de vie.
Les populations exultent, depuis la construction d’un réseau d’approvisionnement en eau potable dans cette commune, située dans le département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord. La réception provisoire de ce projet a eu lieu en mai dernier à Waza, au cours d’une mission conduite par le Directeur Général de la Planification et de l‘Aménagement du Territoire, M. Zoutene Doufene, Représentant du Ministre Alamine Ousmane Mey.
La mise en service de ce projet dans cette localité affectée par les changements climatiques et déchirée par les affres de la secte islamiste Boko Haram, est une réponse adéquate du gouvernement camerounais à travers le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du Territoire, qui a entièrement financé la première phase de ce projet à hauteur de 1milliard 210 millions de Fcfa. Au cours de cette cérémonie de réception, les populations et les autorités locales ont témoigné de leur gratitude au chef de l’Etat.
« Qui dit merci en redemande. Nous voulons remercier le président de la République qui à travers nous, a bien voulu nous approvisionner en eau potable. L’impact de ce projet sur la vie des populations n’est plus à démontrer. Nous savons que l’eau c’est la vie. Cette eau permettra aux populations de vivre décemment. Notre commune en avait vraiment besoin », confie-t-on.
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À travers les témoignages des populations de Waza, les autorités locales et quelques responsables du MInepat, il a transpiré un brin de satisfaction. Outre le problème d’approvisionnement en eau potable, les populations de Waza en particulier et celle de l’Extrême-Nord en général ploient sous le poids de la misère. La localité comme bien d’autres de la région est d’ailleurs affectée non seulement par les changements climatiques, des querelles ethniques en continu.
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Dans ces localités, l’on note une résurgence des incursions de la secte islamiste Boko Haram qui procédé à des enlèvements avec demande de rançon. Aussi y déplore-t-on des vols à répétition du bétail. « C’est une pratique qui est très courante ici. Des hommes armés arrivent parfois sur des motos et volent notre bétail. Les pertes se chiffrent à des millions de Fcfa. C’est un phénomène récurrent. Nous n’y pouvons rien parce qu’ils sont armés », nous informe un berger. Aucune étiquette pour cette publication.