«Lutter contre le paludisme dans les pays les plus durement touchés par la maladie». L’OMS et ses partenaires organisent une conférence ministérielle sur le paludisme à Yaoundé, au Cameroun, ce 6 mars 2024.
Cette conférence réunit des ministres de la Santé et des hauts fonctionnaires des 11 pays d’Afrique participant à l’approche « d’une charge élevée à un fort impact »: Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Soudan et République-Unie de Tanzanie. Y prennent également part, des partenaires mondiaux de la lutte contre le paludisme, notamment des organismes de financement, des organisations de la société civile et d’autres acteurs clés.
Lire aussi : Assemblée nationale : le coup de semonce de Laurentine Koa Mfegue
Au Cameroun, le paludisme est un réel problème de santé. En 2022, plus de 3 millions de cas de paludisme ont été enregistrés au Cameroun, selon le Programme national de lutte contre le paludisme du Cameroun (PNLP). La même source précise que 3 327 381 cas de paludisme ont été observés, dont 2 481 décès, l’an dernier au Cameroun, pays qui compte environ 28 millions d’habitants. La plupart des cas de paludisme ont été enregistrés dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua.
Lire aussi : Le Soudan au bord de “la pire crise de la faim au monde” (PAM)
Définie comme une maladie mortelle, le paludisme est transmis à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques qu’on trouve principalement dans les pays tropicaux. Il s’agit d’une maladie évitable qui peut se guérir. Observé en particulier sur le continent africain, un enfant meurt du paludisme toutes les deux minutes dans le monde. En Afrique, 500 mille personnes en moyenne meurent chaque année du paludisme, dont la moitié sont des enfants. Pour combattre cette maladie mortelle, le gouvernement a lancé une campagne de sensibilisation nationale de douze mois, invitant les chefs communautaires et d’autres secteurs à renforcer leur engagement en faveur des mesures de lutte et à contribuer à la mobilisation de ressources domestiques supplémentaires afin de combler les lacunes connues.