Bonendale: 50 ans d’attente

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Bonendale, La petite bourgade située dans l’arrondissement de Douala 4eme au Cameroun vit depuis un certain temps, au rythme des travaux pour le bitumage de l’unique route qui était devenue un chemin d’enfer.

L’attente aura donc été bien longue. Un demi-siècle de calvaire et de pleurs. 50 ans à patauger dans la boue et les nids d’éléphants, voilà que la Mairie de Douala a décidé de soulager les habitants. Les travaux en cours vont permettre de faciliter les déplacements des personnes et des biens.

Cette réalisation entre dans le cadre du projet d’amélioration de la mobilité urbaine et l’urbanisation de la ville de Douala. La voie Ndobo-Bonendale-Bonamatoumbe avec près de 5km qui va être couverte. Les travaux qui ont débuté il y a quelques mois et avancent au rythme remarquable en dépit des  obstacles liés à la météo et le terrain hostile.

Dans les maisons, tout le monde en parle et les riverains ont hâte de voir du goudron passé : « C’est le temps de Dieu, un espace habitable situé en pleine ville de Bonabéri et qui accueille de milliers de personnes qui doivent affronter les mares d’eau et la boue des années durant, cela ne s’explique pas. Nous sommes très heureux de voir ce qui se passe là », a dit Mouangue Eyoum, habitant la localité.

La construction de la route

 

A lire: Infrastructure routière : la BAD finance la réhabilitation des routes au Cameroun

 

 

Sur le terrain, on voit plutôt les ingénieurs et des ouvriers de la structure faire preuve d’une grande efficacité, surmontant les aléas de la nature comme le grand ruissellement des eaux de pluie. Du moins la transformation du paysage est visible.

Aucun détail ne nous a été donné par rapport au coût de réalisation encore mois la durée des travaux. Les responsables de Road Vision ont préféré garder la confidentialité des accords passés entre La Mairie de la ville et la structure en charge des travaux.

 

Il fait tellement chaud

 

Et comme il fallait s’y attendre, les plaintes ne manquent. Certains riverains accusent la chaleur à cause des arbres enlevés pour les besoins de la cause. Il faut bien que la route passe : « nous vivons au rythme de la chaleur. Il fait tellement chaud. Ce qu’on n’avait pas ici. Ces gens ont déterré les arbres qui nous protégeaient du soleil… », a relaté Angèle Sonè. A côté de cela, il y a la circulation qui est devenue bien difficile. La route principale est bloquée et même les petites routes pouvant servir de passage. Mais malgré tout, les travaux avancent.

Elise Murielle Seh

 

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