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Bavure policière : Le calme de retour après la tempête

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Après la bavure policière, les conducteurs de motos-taxis ont repris du service au lieu-dit Pont Bonabassem à Douala

Hier, jeudi 11 décembre 2025, aux premières heures de l’aurore, une vive agitation a éclaté au quartier Deido, à Douala. De nombreux conducteurs de motos-taxis se sont regroupés devant l’École publique pour exprimer leur colère. Selon plusieurs témoignages, l’un de leurs collègues aurait été mortellement touché par un tir policier au cours d’un contrôle survenu dans la nuit. Le conducteur n’a pas survécu à ses blessures, déclenchant une vague d’indignation parmi les conducteurs des engins à deux roues.

Face à la mobilisation spontanée et à la montée de la tension, les autorités ont rapidement déployé des unités de maintien de l’ordre afin de contenir la foule et prévenir tout débordement. Une enquête devrait être ouverte pour clarifier les circonstances du drame.

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Sous soins intensifs

Informé Le sous-préfet de Douala 1ᵉʳ et les leaders syndicaux des conducteurs d’engins à deux roues sont descendus sur le terrain. Ce,  pour se rendre compte que le conducteur de moto annoncé pour mort est actuellement sous soins intensifs à l’Hôpital Laquintinie de Douala. Rendu au chevet de la victime aux urgences adultes, bien qu’affaibli par la balle reçue, Moustapha Salim, âgé de 35 ans et originaire de Touboro dans la Région du Nord,  tente de relater les faits.

La victime n’est donc pas décédée, contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux. Une bonne nouvelle qui a certes apaisé les tensions des mototaximen, même si certains d’entre eux ont campé devant le commissariat du 9e à Deido pour réclamer le visage du policier qui a ouvert le feu sur un civil non armé.

Retour au calme

Depuis ce matin, le calme est de retour dans cette partie de la ville. Des conducteurs de motos vaquent à leur activité en toute quiétude. Nombreux d’entre eux ont encore en souvenir l’incident survenu la veille. « Nous avons manifesté hier notre colère parce que l’un de nous a été abattu par un policier. Le policier demandait 10.000 Fcfa et le moto taximan voulait lui donner 5000 Fcfa. La tension est montée et le policier a tiré », nous confie un conducteur.

Pour l’heure, les autorités veillent au grain.  Au niveau de l’hôpital Laquintinie, une source jointe par nos soins nous rassure de ce que le patient qui y serait encore interné se porte à merveille et est hors de danger.

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