Trois humanitaires ont été enlevés le 10 janvier dernier dans la localité de Yémé dans l’Extrême-Nord du pays, alors qu’ils effectuaient des déplacements sans escorte de sécurité, conformément « aux valeurs du mouvement humanitaire ».
C’est avec beaucoup d’amertume que l’ONG française « Première Urgence Internationale (PUI) » a annoncé le 11 janvier dernier, l’enlèvement de trois membres de son équipe dans la localité de Yémé dans l’Extrême-Nord du pays un jour plutôt. Selon les déclarations de l’ONG, les trois humanitaires enlevés sont tous de nationalité camerounaise basée à Maroua, dans l’une de leurs trois antennes que compte le Cameroun.
Ce rapt a eu lieu d’après l’Organisation Non Gouvernementale pendant que leurs équipes étaient sur le terrain dans le cadre d’un programme de sécurité alimentaire et de lutte contre la mal nutrition. « Nos équipes étaient en déploiement dans la zone de Kossa, dans le village de Yémé, dans le cadre d’activités de sécurité alimentaire et de lutte contre la malnutrition », a déclaré la responsable géographique pour le Cameroun de PUI Anne-Gaëlle Bril.
Cette dernière évoquant les questions de sécurité, ne s’est pas voulue expansive sur les détails du Kidnapping. Par ailleurs elle indique que ces équipes effectuent régulièrement des déplacements sans escorte de sécurité, conformément « aux valeurs du mouvement humanitaire dans son ensemble, notamment de neutralité et d’indépendance ».
Implantée au Cameroun depuis 2008, l’ONG Première Urgence Internationale (PUI) a pour mission de venir en aide aux populations affectées par les attaques armées sur le plan sanitaire, alimentaire et éducatif.