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CDHC – James Mouangue Kobila accusé d’harcellent sexuel

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Le patron de la Commission des droits de l’homme du Cameroun James Mouangue Kobila est depuis peu au cœur d’une affaire de mœurs. Il est accusé par une de ses collaboratrices d’harcèlement sexuel. Des accusations que ce dernier réfute en bloc.

James Mouangue Kobila est en ce moment au cœur d’un scandale de mœurs. Il est visé par une plainte portée contre lui par une de ses collaboratrices pour des faits entre autres de « harcèlement sexuel, outrage privé à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, blessures légères et diffamation ».

La présumée victime qui bénéficie du conseil de maître Jean Philippe Ella Ella a saisi par citation directe, le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif. Selon le magazine Jeune Afrique qui a eu accès à la plainte cette dernière revient sur le « comportement abusif » de son patron et déclare que « L’histoire aurait été tout autre s’il ne s’était pas agi de mon patron ». Avant d’ajouter que « Elle a alors 28 ans et lui 53. Tous deux sont mariés et chrétiens pratiquants, attachés à leur foi. »

Harcèlement moral

Dans son récit, la plaignante raconte qu’après son recrutement à la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) en 2018, tout allait bien jusqu’à ce que les choses commencent à changer en janvier 2021 alors que James Mouangue Kobila qui jusqu’ici était président par intérim va être gradué au rang de président. Commence alors selon cette dernière une vaste intrusion dans sa vie privée. Qui va se poursuivre en juillet de la même année où il va avouer clairement ses sentiments en « l’étreignant et l’embrassant dans le cou contre son gré ».

Elle décrit alors une longue période de harcèlement moral dans les nouvelles responsabilités qu’elle a occupé suite à sa nomination en 2022. Mais après avoir affiché sa détermination « à ne plus laisser prospérer ni l’ambiguïté sentimentale ni les comportements physiques inappropriés ». C’est alors qu’elle sera écartée dit–elle de ses fonctions, qu’elle a occupées du 1er septembre 2022 au 7 février 2023.

Cependant, James Mouangue Kobila selon magazine Jeune Afrique, réfute en bloc ces accusations et dit n’avoir été « informé d’aucune procédure judiciaire contre sa personne liée à la gestion de la structure dont il a la charge ». Tout en informant comme l’explique Jeune Afrique « que les questions relatives à la gestion du personnel d’une structure comme celle dont il a la charge relèvent des procédures internes. En l’occurrence, la CDHC compte parmi ses membres un point focal genre compétent pour connaître du type d’accusation mentionnée ou des juridictions. »

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