Alors que le vent de la présidentielle de 2025 a commencé à souffler que l’on observe déjà quelques irruptions de tensions et de dissensions au sein de la classe politique. Le sommet de l’Etat n’en est pas épargné. Lui qui présente un visage meurtri, défiguré, boursouflé par des clivages de toutes sortes au fur et à mesure qu’on se rapproche de cette échéance capitale qui se profile à l’horizon.
Au sein du sérail, la division ou la guerre ouverte fait rage, livrant au public toute la nudité de ceux qui nous gouvernent et dont les pratiques sont le plus souvent en rupture avec la modération, plus que collusives avec la dépravation des mœurs. Le peuple qui n’en peut plus de souffrir, rumine sa colère en douce.
Entre temps, une bataille de clochers se déroule principalement avec pour principaux acteurs, les ressortissants du fief du président de la République. Dans une vidéo devenue virale sur la toile, une certaine Marlène Emvoutou, s’attaque frontalement à la Première dame Chantal Biya. Elle lui reproche de médiatiser sur la toile la vie civile du président de la République. Elle ne s’arrête pas là, elle va plus loin en s’interrogeant ou en attaquant à la valeur intrinsèque de l’épouse du chef de l’Etat.
Tout ceci a suscité l’ire d’une foule d’influenceurs, d’artistes et d’hommes politiques qui ont du mieux qu’ils pouvaient, tenté de recadrer la femme terrible de Dja et Lobo, le département d’origine du chef de l’État. Mal leur en a pris car c’était sans compter sur la témérité de la fille du professeur Gervais Mendo Ze, décédé au bagne il y a quelque temps.
A chaque fois qu’elle est attaquée, elle élargit davantage l’envergure de sa déception qui est désormais en plein dans le champ politique. Pour elle et ses affidés qui se multiplient, il n’est pas question que Paul Biya à son vénérable âge soit encore candidat pour la présidentielle de 2025.
Blaise Pascal Dassie Aucune étiquette pour cette publication.