Le port autonome de Douala vient encore d’être bien noté par bloomfield. Bien noté en mars 2023 par Bloomfield Investment Corporation, le Port Autonome de Douala (PAD) l’est de nouveau en 2024 par l’agence de notation financière internationale.
D’une année à l’autre, l’entreprise publique fait bonne figure, avec la note A sur le long terme, et la note A2 sur le court terme. Sa perspective étant toujours considérée comme stable, comme en 2023. Bloomfield Investment Corporation indique que sur le long terme, le Port Autonome de Douala présente une « qualité de crédit élevée. Les facteurs de protection sont bons », note l’agence, même si « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique ». Sur le court terme, « la certitude de remboursement en temps opportun est bonne. Les facteurs de liquidité et les éléments essentiels des sociétés sont seins ». La fiche de notation financière de l’agence basée en Côte d’ivoire fait observer que quoique les besoins de financement en cours puissent accroître les exigences totales de financement, « l’accès au marché des capitaux est bons », et « les facteurs de risque sont minimes ».
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La notation 2024 de Bloomfield a exploré un certain nombre de facteurs de performance et tenu compte des principaux facteurs de fragilité de la qualité de crédit de l’entreprise publique portuaire. Dans le premier cas, elle s’est basée sur les facteurs positifs que sont : une croissance du commerce international malgré un contexte de crise ; une amélioration du cadre de gouvernance ; une bonne flexibilité de financement ; une baisse du niveau d’endettement ; une amélioration de la trésorerie nette traduisant un bon équilibre financier ; la poursuite du plan de fiabilisation des données et d’apurement des comptes.
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A propos des facteurs qui pourraient être source de la fragilité de la qualité de crédit, l’agence note : une « relative baisse des indicateurs de performance financières ; un environnement sécuritaire relativement fragile ; un positionnement géographique naturel qui limite le potentiel de développement du port de Douala-Bonabéri, en attendant la mise en œuvre des projets à forts impact socio-économique ».
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