Depuis le 04 avril dernier, 42 débits de boissons ont été fermés. Cette mesures a été prise par Emmanuel Djikdent, préfet du Mfoundi pour tordre le cou au tapage nocturne et agressions dans ledit département.
Ces débits de boissons ont été fermés pour une durée de 21 jours. La liste des désordres urbains est loin d’être exhaustive : Nuisances sonores dues à la fermeture tardive des débit de boissons, non-respect des feux de circulation et sens interdit, utilisation inappropriée des espaces aménagés pour arrêt taxi aux heures de pointe, accès des mototaxis au centre-ville, occupation anarchique de la chaussé par des commerçants.
Pour y mettre fin, le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Djikdent passe à la vitesse supérieure. Lui qui en présidant le 03 avril 2024, la première réunion trimestrielle du Comité de discipline et du bon ordre dans la ville de Yaoundé en présence des autorités administratives, municipales et les responsables des forces de maintien de l’ordre de son territoire de commandement, des présidents de syndicats ou d’associations des secteurs de transport urbain, des tenanciers de débits de boissons et d’établissements de loisirs et des vendeurs à la sauvette leur a prescrit vigilance.
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Le préfet du Mfoundi s’est aussi intéressé à l’utilisation de l’impôt libératoire par les transporteurs par taxis. A ceux-ci, il leur a demandé de payer d’abord les 11 000 Fcfa par trimestre, en attendant les diligences du ministre de Décentralisation et du développement local (Minddevel) suite aux hautes directives du chef de l’État. L’autorité administrative a saisi l’occasion pour décliner ces nouvelles mesures de lutte contre le désordre urbain auxquelles ils devront désormais se soumettre sous peine de sanctions.
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« Ces contrôles vont se faire uniquement par les policiers et les gendarmes et non plus par la brigade noire : les imposteurs », avise le préfet du Mfoundi visiblement décidé à aller en guerre contre à l’incivisme. « Je réitère que la circulation des motocycles n’est tolérée qu’en périphérie et non au centre-ville », a fulminé le préfet du Mfoundi. Il est important de rappeler que la lutte contre le désordre urbain ne date pas d’aujourd’hui dans ce département. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? On ne perd rien à attendre.