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Liberté d’expression : René Emmanuel Sadi fait une mise au point

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 Ce rappel effectué le 8 février dernier, fait suite à l’arrestation du journaliste Bruno Bidjan, incarcéré au  SED depuis Mercredi dernier pour appel à l’insurrection et atteinte à la sécurité de l’État.

Apres l’arrestation du Directeur des media du groupe l’anecdote de Vision 4, le ministre de la communication René Emmanuel Sadi, a  fait un rappel à l’ordre dans  le cadre de l’exercice de la communication au Cameroun. Lors de cette  mise au point du ministre le 8 février dernier il a rappelé que  « Il y a plus de trente ans, le chef de l’Etat Son Excellence PAUL BIYA, a résolument engagé le Cameroun dans la voie de la démocratie et des libertés. Il a, de ce fait, permis à ses compatriotes de pouvoir s’exprimer librement, de faire connaître leurs points de vue sur tous les problèmes d’intérêt commun, manifestant ainsi leur droit légitime à la liberté d’expression ».

Poursuivant il explique que  « dans un contexte de libéralisation de la vie sociale, une libété voulue et assumée de manière irréversible. Pour autant, cette option qui aura été saluée par tous, tant à l’échelle nationale qu’internationale, ne saurait être comprise comme le droit laissé à tous et à chacun, de verser dans la démesure et les excès de toute nature, notamment dans l’invective, l’injure, la diffamation, la médisance, l’indécence, le manque de respect à autrui ainsi que d’autres attaques personnelles, l’incitation à la sédition, et même l’hostilité contre la patrie ». Avant de marteler que « l’expression des libertés dans le contexte culturel qui est le nôtre ne devrait, en aucun cas, faire fi des valeurs sacrées, héritées de nos us et coutumes ainsi que de nos traditions, enracinées dans le temps et l’espace »

Pour conclure, le ministre de la communication en tant que porte-parole du gouvernement, a mis en garde tous citoyens camerounais vivant sur le territoire national ou à l’étranger,  sur  les nombreux écarts de langage, les dérivés comportementales, les discours haineux, et les propos indécents enregistrés ces derniers temps sur  les médias, et particulièrement sur les réseaux sociaux.

                                                                                       Chamberline Massoda (Stg)

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