pixel

National No5 : Le courroux des usagers

Date:

S’y aventurer depuis quelque temps  est devenu un véritable parcours du combattant. Tellement ce paysage routier  est devenu  extrêmement loufoque. Comme le témoigne d’ailleurs Me Didier Nganko. Selon cet huissier de justice à la renommée nationale établie, « la nationale n°5 (N.5) reliant Douala à Bangangté, dans un état de délabrement apocalyptique, n’a de ‘’route’’ que le nom. Roulant dans un dédale de décombres, l’automobiliste qui arrive dans la localité de Mbanga est surpris par la présence d’un impressionnant ouvrage flambant neuf, majestueusement érigé pour les besoins du péage. L’insolite de ce contraste est accentué par la rencontre inopinée de la parade des motards de gendarmerie flambants neufs, équipés de sirène lumineuse et sonore. Tout autant que la malséance du contraste de ce paysage bucolique, l’insolite du double péage dans la localité de Mbanga, installé à quelques centaines de mètres l’un de l’autre suscite des questionnements », décrit-il. En effet, poursuit-il, le nouvel ouvrage de péage, nécessairement substitué à l’ancien péage, indique expressément qu’il est à l’essai, et que le péage est gratuit durant cette période expérimentale. « Pourtant à l’endroit de l’ancien péage supposé ne plus exister, les agents du ministère des transports continuent de faire payer le péage aux automobilistes », constate-t-il malheureusement. Du caractère factice et abusif des contrôles de police routière, il en évoque. « La Nationale n°5 (N.5) reliant Douala à Bangangté s’étend sur moins de quatre cents kilomètres ; mais l’on y compte, dans le week-end, pas moins de dix points de contrôle routier, opérant dans un bazar hétéroclite d’agents dont font partie les agents du ministère des transports, présentés comme étant des officiers de police judiciaire. Tous prétendent sans rire veiller au respect de la police routière. Comment conduit-on une opération de police routière sur une route en état de décombres et dépourvue de signalisation routière ? »S’interroge cet observateur averti de la scène politique. « Une quelconque opération de police routière suppose une route en bon état de circulation, dotée d’une signalétique cohérente. A défaut, elle relèverait du bluff. En fait de contrôle de police routière, ce qui est donné à chaque usager interpellé de constater révèle une toute autre chose. La contravention pour laquelle vous êtes interpellé n’est qu’un prétexte pour vous extorquer de l’argent. Si vous refusez de marchander, c’est alors et à corps défendant qu’on se résigne à vous verbaliser, mais en guise de représailles », s’offusque l’usager qui condamne l’incohérence de la signalétique routière.

Bangangté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A lire: Bangangté: l’affaire du meurtre de la petite Shalom

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Traite et trafic des personnes : Combat s’intensifie au Cameroun

Une campagne est lancée par le ministère des affaires...

Innocent Sielahe : « Le Cameroun n’est pas outillé pour une inclusion de tout type de handicap… »

Innocent Sielahe est le Coordinateur de Dynamique Handi, le...

Enfants handicapés : Des solutions pour leur éducation

Une rencontre regroupant plusieurs associations s’est tenue au centre...

Délibération du baccalauréat à 10 de moyenne: Un ordre de la présidence

La décision de délibérer le Baccalauréat de l'enseignement général...