Ça bouillonne au sein du Pcrn. Le moins que l’on puisse dire c’est que depuis plusieurs semaines, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn) traverse la zone de turbulence, mieux est en proie aux dissensions internes. Entre le fondateur du parti, Robert Kona, et le président actuel, Cabral Libii, ce n’est point la lune de miel. Les deux amis d’hier se vouent une haine viscérale. Au point que le conflit a atteint optimum avec l’annonce de l’exclusion de 24 cadres du parti, dont le président Cabral Libii lui-même.
Robert Kona, fondateur du Pcrn, a informé le ministre de l’Administration Territoriale de 24 exclusions, dans une tentative de consolider son titre de «président fondateur» du parti: un poste anti statutaire selon Cabral Libii et ses partisans. Cependant, cette vague d’exclusion suit le récent blâme suivi d’exclusion définitive du fondateur Robert Kona par la commission de discipline du parti. Exclusion à laquelle le ministre Paul Atanga Nji a refusé d’accepter, arguant des violations statutaires et du manque de qualité dans le processus d’exclusion de Robert Kona qu’il a mis en copie dans sa réponse comme «président fondateur».
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A en croire nombre d’observateurs avertis de la scène politique, « cette confrontation politique prend ainsi une dimension plus complexe avec l’implication de certains ministres cadres du Rdpc, le parti au pouvoir, qui semblent œuvrer en coulisses pour déstabiliser Cabral Libii et le Pcrn. Le rejet par le ministre de l’Administration Territoriale de l’exclusion de Robert Kona peut être interprété comme une manœuvre pour maintenir la division au sein du PCRN et affaiblir Cabral Libii avant les prochaines échéances électorales ».
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L’élection du nouveau président du Pcrn est supposée avoir lieu au plus tard dans moins de 45 jours, selon qu’en décembre dernier sur canal 2 international, Cabral Libii indiquait avoir été élu à la tête du Pcrn le 11 mai 2019 pour 5 ans. Un mandat qui devrait se terminer le 11 mai 2024. Il ajoutait avoir voulu anticiper des élections dans le Pcrn parce qu’il estimait que l’assiette de sa légitimité n’était pas suffisante. Robert Kona, informe à son tour le Minat de l’exclusion de Cabral Libii du Pcrn.
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