Selon le réseau national des consommateurs du Cameroun, l’éclairage public est un levier majeur de sécurité publique, il est gratuit conformément aux missions régaliennes de l’État vis-à-vis des populations.
Francis Hervé Eyalla Saba est en colère. Le président du réseau national de consommateurs du Cameroun s’indigne face à la facturation de l’éclairage public aux mairies. Pour lui, « la société capitaliste qui distribue l’électricité est décidée à plonger le Cameroun dans le noir par tous les moyens en complicité avec le ministère de l’eau et de l’énergie et l’agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel Ndlr) ».
Instrument de sécurité
Selon lui, « dans tous les pays au monde, l’éclairage public est un instrument de sécurité publique qui contribue à la sécurité des personnes et des biens et le bras séculier des forces du maintien de l’ordre ». « Alors d’où vient -il que les populations doivent payer de l’argent pour que leur sécurité soit assurée alors qu’il y va des missions régaliennes de l’État de sécuriser l’ensemble de son territoire mais aussi les personnes et leurs biens qui y vivent ? », se demande Francis Hervé Eyalla Saba.
Pour qui « cette grosse arnaque doit s’arrêter tout de suite et maintenant ».
Pour y parvenir, le réseau national des consommateurs du Cameroun invite les mairies de villes et d’arrondissements à cesser tout paiement de l’éclairage public d’une part, et à rejoindre immédiatement ledit réseau. « Afin que, dit-il, nous puissions porter leurs récriminations dans un plaidoyer qui sera déposé à l’attention du président de la République, garant de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire de la République du Cameroun ».
Restitution de trop-perçu
Dans le même temps il annonce que le réseau national des consommateurs engage un procès béton contre la société distributrice d’énergie. Pour, selon lui, demander la restitution pure et simple de plus de 7500 milliards Fcfa de trop perçu aux consommateurs sans la moindre trace dans le fisc de notre pays. « Du vol en bande organisée qui n’a que trop duré du fait de la tarification et la facturation non conforme au règlement de service et à la décision n°96 de 2012 fixant les tarifs hors taxes d’électricité au Cameroun », dénonce Francis Hervé Eyalla Saba.
Ledit réseau invite par ailleurs les populations à rester attentif aux événements qui vont se dérouler dans les tout prochains jours en rapport avec cette cause noble du peuple camerounais
















