Le ministre des travaux publics entend expérimenter cette technologie pour désenclaver les zones difficiles d’accès au Cameroun.
Pour connecter les zones difficiles d’accès au réseau routier national, le ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi présente un projet ambitieux. A base de Liant hydraulique routier (Lhr), Emmanuel Nganou Djoumessi et ses équipes envisagent de stabiliser deux mille kilomètres de routes en terre au cours de l’année 2024.
Le Liant hydraulique routier permettra d’avoir des infrastructures durables et de bonnes qualités, soutient le ministre des travaux publics. Outre la facilitation de la mobilité des personnes et des biens, Emmanuel Nganou Djoumessi souligne que l’utilisation de liants hydrauliques routiers vient réduire le coût global de la logistique et des frais généraux y afférents. La même source affirme que les liants hydrauliques routiers vont réduire les coûts de production de même qu’ils vont faciliter le transport des matières premières en contribuant « largement » au désenclavement des zones difficiles et éloignées. « Les liants hydrauliques routiers permettront une mise en place intégrales et intelligente des politiques publiques d’aménagement du territoire. »
Les données rendues publiques par le ministère des travaux publics indiquent que le Cameroun compte un réseau routier long de près de 122 mille kilomètres. Seulement 10 mille kilomètres de ses voies sont bitumées. Une réalité qui représente environ 9% du réseau routier national. Dans les faits, près de 112 mille kilomètres de routes sont en terre au Cameroun. Environ 91% du réseau routier au Cameroun.
Joseph Olinga Ndoa Aucune étiquette pour cette publication.