La Cameroun Water utilities Corporation (Camwater) et le Comité international de la Croix rouge (Cicr) viennent de réaffirmer leur engagement à améliorer l’accès à l’eau potable dans les zones affectées par les conflits armés au Cameroun.
Dr Blaise Moussa, Directeur général de la Camwater a accordé une audience le mercredi 14 février 2024 à Douala, à une délégation du Cicr, conduite par M. Jeremy Jousselin, Coordonnateur du Programme Eau et Habitat. Il s’agissait au cours de ladite rencontre d’évaluer les projets d’appui à l’hydraulique urbaine et périurbaine réalisés en 2023 et d’envisager les perspectives pour 2024.
Le Cicr et la Camwater qui collaborent depuis 2020 envisagent travailler pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les zones affectées directement ou indirectement par les conflits armés. Ce partenariat vise à garantir un approvisionnement en eau potable de façon durable aux populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Des projets réalisés au cours de l’année écoulée, figurent : Le projet de Mokolo où les équipes techniques de la Camwater et du Cicr ont travaillé à « assurer la fourniture et le remplacement des équipements électromécaniques pour les filtres à la station de traitement, les travaux de maintenance et de réhabilitation de certains ouvrages hydrauliques, la réhabilitation de la salle de laboratoire, etc ».
Au Cameroun la problématique de l’approvisionnement en eau potable se pose avec acuité. Contactées, les populations de l’Extrême-Nord disent attendre avec impatience l’extension des interventions et consolidation du partenariat Elles émettent le vœu que le projet de construction des bornes fontaine soit étendu à leurs localités qui ont besoin d’être alimentés en eau potable. « Le partenariat avec le Cicr est essentiel pour la Camwater. Ensemble, nous pouvons améliorer l’accès à l’eau potable des populations les plus vulnérables, et contribuer ainsi à la paix et à la stabilité dans notre pays », rassure Dr Blaise Moussa.
Blaise Pascal Dassie