La gendarmerie de Mindourou a mis fin aux activités de trois mineurs âgés de 14 à 17 ans spécialisés dans les cambriolages nocturnes. Leur mode opératoire a surpris les enquêteurs et relancé les débats sur l’insécurité grandissante dans la région de l’Est.
Dans la région de l’Est, la ville de Mindourou respire un peu mieux depuis l’arrestation de trois adolescents suspectés d’être à l’origine d’une longue série de cambriolages. Âgés de 14 à 17 ans, ceux-ci seraient impliqués dans plusieurs vols nocturnes visant principalement de petits commerces. Les gendarmes les ont interpellés après leur dernier forfait, qui a tourné court.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les jeunes malfrats pénétraient dans les boutiques en pleine nuit, profitant d’un profond sommeil de leurs victimes. Leur méthode révélée par l’un d’eux a étonné les enquêteurs. Il affirme en effet appartenir à deux groupes spécialisés dans les vols et utiliser une simple plume de perroquet pour endormir propriétaires et voisins. D’après son récit, il suffirait de tracer des lignes autour du commerce pour plonger les alentours dans un sommeil impossible à rompre pendant l’opération. Une affirmation qui, bien que difficile à vérifier, alimente la peur et les discussions dans cette localité.
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Lutte contre le banditisme juvénile
Parmi les victimes figure un commerçant particulièrement éprouvé. Il raconte sa douzième effraction en près de douze ans. « J’ai porté plainte auprès de plus de six commandants, sans jamais voir ces bandits arrêtés. Chaque fois, c’est un nouveau départ à zéro », confie-t-il. Pour la gendarmerie, l’arrestation marque un tournant dans la lutte contre le banditisme juvénile. Le commandant Paul Elvis Bekonde Mbonguele a assuré que la brigade resterait vigilante. Et que la ville ne céderait pas à l’insécurité. « Nous ne somnolerons pas face à ces malfaiteurs. Notre objectif est de protéger les habitants et leurs biens », déclare-t-il.
En cette fin d’année, un dispositif de surveillance renforcé a été déployé pour anticiper tout nouvel acte de banditisme. À Mindourou, les habitants espèrent que la capture de ces adolescents mettra fin à des années de peur et de vols répétés. Mais aussi qu’elle permettra enfin un retour à la tranquillité dans les quartiers concernés.
