Engluée dans les soucis entre 2014 et 2016, la Sodecoton a su émerger et veut consolider sa place dans le top 5 des producteurs africain en produisant 400 000 tonnes de coton graine en 2025.
A cause des problèmes de vieillissement de son outil de production, des problèmes logistiques et l’insécurité dans la partie septentrionale du Cameroun, la Sodecoton a pendant trois ans, connue des pertes en continue. Cependant, l’entreprise tenue à 59 % par l’État, à 30 % par le groupe français Advens-Geocoton d’Abbas Jaber et à 11 % par la Société mobilière d’investissement du Cameroun (Smic) a depuis peu fait un bond en avant.
Grâce au redressement entrepris par l’actuel directeur général, Mohamadou Bayero Bounou. En à croire le magazine Jeune Afrique, les « Négociations avec l’État et la recapitalisation ont permis d’assainir la situation financière de l’entreprise, qui a investi ensuite dans ses usines d’égrenage et ses capacités de transport tout en reprenant les ventes d’huile ». Ce qui a permis dit le journal aux comptes de « retourner au vert ».
1500 tonnes de coton partis en fumée au dépôt de la Sodecoton
Le retour de la productivité
La Sodecoton qui ambitionne une production de 350 000 tonnes de coton graine pour la campagne 2023-2024, « commercialise près de 20 millions de litres d’huile de table (marques Diamaor et Soyor) et 70 000 tonnes d’aliment pour bétail par an – ces coproduits du coton dont la vente est plus rémunératrice que celle de la fibre de coton assurent 15 % de son CA. », explique le journal Jeune Afrique. Avant de poursuivre que « Sodecoton, qui dispose de dix usines d’égrenage et de deux huileries, entend aller plus loin. Elle veut non seulement accroître ses capacités de production – à 400 000 tonnes de coton égrenées et 220 000 tonnes triturées par an –, mais aussi développer sa gamme et ses ventes de coproduits tout en verdissant ses activités », ce grâce soutien de nombreux bailleurs de fonds.
Avec tout ceci, l’entreprise publique qui pilote la production d’or blanc au Cameroun, où elle est implantée dans les trois régions septentrionales du pays (Extrême-Nord, Nord et Adamaoua) peut se présenter sous les meilleurs auspices.
