A quelques mois de la présidentielle 2025 qui marque un tournant décisif pour le Cameroun, la candidature de l’actuel président de la République est au cœur de la controverse.
La présidentielle de 2025 s’annonce délicate tant l’enjeu est capital pour l’avenir du pays. Selon de nombreux analystes politiques spécialistes du Cameroun, « ce scrutin, qui devrait se tenir en octobre, promet d’être un événement majeur, chargé d’enjeux politiques, économiques et sociaux. Surtout qu’elle se tient dans un contexte marqué par des défis. « Le Cameroun traverse une période de défis multiples. La crise anglophone, qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016, continue de menacer la paix et la cohésion nationale. Les tensions politiques et sociales restent vives, exacerbées par les questions de corruption, de pauvreté et d’inégalités », analysent certains politologues.
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Au pouvoir depuis 1982, Paul Biya est le chef d’État africain au plus long règne. Sa décision de se présenter à un nouveau mandat même s’il reste incertaine, suscite des débats même au sein de sa propre chapelle politique. Pour une certaine frange, une candidature serait contreproductif. Un avocat a d’ailleurs démontré que Paul Biya ne pourra pas être présenté par le Rdpc à cette échéance capitale.
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Le Candidat à la présidentielle de 2025, Me Timbane dans un post démontre que les organes décisionnels du RDPC actuellement fonctionnent dans l’illégalité, les statuts de ce parti étant violés. Selon cet Avocat, il y’a longtemps que Paul Biya, Président national de ce parti aurait dû convoquer un congrès de ce parti. Ce qui n’a pas été fait. Ensuite, le bureau politique, instance suprême de ce parti a perdu déjà 75 % de ses membres, décédés, en prison où sous le coups des incompatibilités. Difficile donc selon l’Avocat que Paul Biya puisse s’arcbouter sur ce parti pour la prochaine présidentielle.
Si la participation de Paul Biya est confirmée, il devra affronter une pléiade de candidats potentiels. Parmi les figures de proue, on retrouve, le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF),
Cabral Libii du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), pour ne citer que ceux-là.
