Le ”Général” de ”l’Armée” Citoyenne de Résistance Mboua Massok reconnait que depuis 2011, les camerounais se sont mis en retrait momentané de l’action politique militante mobilisatrice des populations de notre cher pays le Cameroun.
« Dans ce retrait stratégique et observant avec toute l’attention et tout l’intérêt que cela suppose, nous attendions que les ”nouveaux” acteurs politiques, dans l’expression de leur enthousiaste du moment, indiquent à notre Communauté, des voies de nature à faire prospérer une démocratie participative, une économie de réel développement adjointes à un réel mieux-être des populations Camerounaises », affirme le combattant Mboua Massok. Qui confesse qu’à date, les attentes des camerounais sont restées vaines.
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Aujourd’hui, poursuit-il, les attentes collectives plus ou moins intéressées sont focalisées dans les esprits des Camerounais et leurs sœurs sur l’année 2025, prise dans la programmation réglementaire en vigueur, comme année électorale surtout de la présidentielle. « En l’état actuelle des règles en la matière, nous nous autorisons d’affirmer de manière péremptoire qu’aucune alternance, encore moins une alternative politique n’est qu’improbable par l’expression des bulletins de vote, au Cameroun du temps présent », dit-il.
Que faire donc pour parvenir à inverser cette donne suicidaire ? « Le tout premier acte solidaire que nous devons tous et toutes de poser ici, ce dans le sens de nos intérêts collectifs et alors loin de toute considération partisane, religieuse ou villageoise, est de rester dans les enceintes de nos concessions, dans un silence total, les mercredi 17, jeudi 18, et vendredi 19 avril 2024. En sacrifiant 03 jours francs de nos activités individuelles et collectives, notre automutilation laisse les adeptes et serviteurs du pouvoir totalitaire néocolonial sans moyen d’expression aucun, eux qui nous attendent dans les rues pour nous brutaliser, nous jeter dans leurs prisons et même, nous exécuter », propose-t-il.
Lui qui soutient mordicus qu’il revient aux populations Camerounaises de tous les bords, encore malgré tout restées lucides, de prendre en main ce dossier pour faire bouger les lignes dans le sens qu’elles voudraient voir le pays évoluer dans les mois, années et décades à venir.