Ils sont des dizaines à avoir été créé ces derniers temps et qui prétendent tous ou presque aller à la conquête du pouvoir.
Ils ont pour noms : Mouvement pour un nouveau Cameroun (Mnc), parti pour une nouvelle gouvernance……etc. Ces nouvelles formations politiques légalisées le 9 novembre 2023 par le Ministre de l’administration territoriale, ont quasiment été présentées officiellement au grand public au cours des cérémonies organisées à Douala, Yaoundé et N’Gaoundéré.
Toutes ou presque se veulent à quelques différents près, une union de citoyens de volontaires, de femmes et d’hommes camerounais, épris de justice, de liberté et de progrès collectif, engagés à donner un souffle nouveau à la république. Elles disent également proposer une offre politique alléchante. « Nous sommes nés et grandi dans une région où le parti au pouvoir est une religion. Où parler d’une formation politique autre que celle au pouvoir est considéré pour certains comme un péché, une trahison voire une infamie. Et pourtant si les choses se passaient bien, quoi de plus normal que le pluralisme des opinons et de pensée soit une source d’enrichissement », déclarait Marcel NSI NDTOUNGOU, Président national du MNC tout rappelant que « Le chef de l’Etat Son Excellence Paul BIYA n’a de cesse d’appeler la jeunesse à oser, à prendre des risques dans la perspective d’apporter sa contribution dans la construction et le développement de notre pays. Le Cameroun est donc notre maison commune, où chacun a sa place et sa partition à jouer, dans le respect des règles et des lois en vigueur ».
Pour les camerounais, cette foultitude de partis politiques témoigne d’une volonté du gouvernement de multiplier des soutiens en vue des prochaines échéances électorale qui pointe à l’horizon. Il s’agit à les en croire, d’une stratégie visant ni plus ni moins à fragiliser l’opposition. « C’est fatiguant avec ces partis politiques qui naissent de partout dans l’optique de nous distraire et de diviser l’opposition. Avec cette méthode, nous n’allons jamais renverser le pouvoir en place. L’objectif n’est pas de s’unir pour le changement, mais de créer des opportunités de se remplir le ventre. C’est regrettable ! », regrette un membre de l’opposition favorable à une coalition.