Après un rejet de sa candidature par la Caf, Samuel Eto’o a fait appel à l’instance supérieure. Il espère qu’un nouvel examen de son dossier va relancer sa candidature.
Le suspense est à son comble dans les coulisses du football africain. Le mois dernier, Samuel Eto’o a vu son rêve d’intégrer le comité exécutif de la Caf brutalement brisé. La raison, une affaire de paris sportifs liée au championnat camerounais et une sanction de la Fifa. Pour beaucoup, cette décision semblait marquer la fin de son ambition. Pourtant, Eto’o a choisi de ne pas se laisser abattre. Le président de la Fécafoot a déposé un recours auprès du Tas.
Selon nos confrères de Fennec Football, le tribunal a sommé l’instance dirigeante du football africain de revoir sa position. En somme, dans un courrier, le Tas a mis la pression à la Caf, lui imposant d’étudier le recours d’Eto’o. De plus, tout doit se faire ceci avant le 12 mars 2025, date des élections prévues au Caire. Ce revirement, s’il venait à se concrétiser, pourrait bien bouleverser les cartes de cette élection sous haute tension.
La Caf dans une position inconfortable
La situation ne se résume pas à une simple affaire de candidature. L’exclusion d’Eto’o a déjà eu des conséquences sur le paysage électoral. En effet, la zone Uniffac, qui regroupe plusieurs pays d’Afrique centrale, se retrouve sans représentant au comité exécutif. Une anomalie qui soulève des inquiétudes sur la véritable représentativité de cette région au sein de la Caf.
Ainsi, le recours de Samuel Eto’o devant le Tas place la Caf dans une position inconfortable. Doit-elle maintenir son rejet ou céder à la pression du tribunal ? Une réintégration d’Eto’o dans la course pourrait modifier les équilibres politiques au sein de l’organisation. Si le tribunal donne raison à l’ancien attaquant camerounais, cela pourrait aussi entraîner des répercussions sur l’issue des élections.
Le dossier Eto’o est désormais bien plus qu’une simple affaire de candidature. À un mois des élections, il devient un véritable enjeu stratégique pour la Caf. L’enjeu est de taille : la Caf cédera-t-elle à la pression du Tas, ou maintiendra-t-elle son verdict initial ? Just wait and see !
















