Après la diffusion de vidéos montrant des comportements jugés indécents lors d’une soirée de parrainage, l’Université catholique a suspendu six étudiants. L’institution catholique évoque la défense de son identité chrétienne et de sa réputation.
La Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) a réagi fermement après les dérives survenues le 5 décembre 2025 au campus d’Ekounou-Ayene. En effet, six étudiants de deuxième année ont été suspendus à titre conservatoire, une mesure annoncée le 10 décembre par le doyen, Dr Pulchérie Amougui Galaoua. La décision immédiate interdit aux mis en cause l’accès aux cours, aux examens et à toute activité académique ou associative.
Cette sanction intervient alors que plusieurs vidéos circulent depuis la soirée de parrainage. Elles montrent des étudiants à moitié nus, adoptant des attitudes jugées incompatibles avec les exigences morales de l’université. Ces images devenues virales ont suscité un vif malaise au sein de la communauté étudiante.
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Respect de la dignité humaine
Parce que l’Ucac revendique une mission fondée sur l’héritage chrétien, elle rappelle que toute formation doit s’inscrire dans le respect de la dignité humaine. L’établissement insiste sur sa vocation. Celle de transmettre le savoir dans un cadre marqué par l’éthique catholique, la discipline et la responsabilité personnelle. Pour préserver cette ligne directrice, les activités des associations estudiantines de la faculté sont également suspendues.
D’après le quotidien bilingue Cameroon tribune, le communiqué officiel souligne que ces mesures ne préjugent pas de l’issue des procédures disciplinaires. Celles-ci doivent se poursuivre dans le respect du règlement intérieur afin d’établir les responsabilités et d’assurer l’équité.
Ces mesures visent à réaffirmer les valeurs de l’institution et à apaiser une communauté secouée par cette affaire. Par ailleurs, l’université cherche à rétablir la sérénité sur son campus. Et rappeler la cohérence entre formation académique et engagement moral.















