Selon certaines sources sécuritaires, les groupes armés vont être pourchassés jusqu’au dernier retranchement en 2025.
Cette détermination est clairement indiquée dans le programme économique, financier, social et culturel présenté par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, aux députés le week-end dernier. Le Premier ministre dans ses propos, a dit l’engagement ferme des pouvoirs publics à préserver l’intégrité territoriale et la souveraineté du Cameroun en 2025. En s’adressant aux députés , le Pm a évoqué les mesures spécifiques qui sont en cours d’exécution. De lui on va apprendre qu’une riposte se prépare contre les combattants de la secte islamiste Boko Haram qui continuent de semer la terreur dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est de même contre les groupes sécessionnistes qui sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Rien ne perturbent ces gens qui ont pris les armes disant combattre le pouvoir de Yaoundé. Les options ont changé maintenant. Ce sont les enlèvements et les demandes de rançon qui ont remplacé la guerre déclenchée. Du pur banditisme organisé pour se remplir les poches. Ils ont rendu certaines localités invivables. Nous sommes en train de le vivre en ce moment avec l’enlèvement de Roland Ewane, sous-préfet d’Idabato, localité située dans la péninsule de Bakassi, département du Ndian, dans la région du Sud-Ouest et dont les vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux le montrant ligoté et victime. Ces gens sans foi ni loi, multiplient les actes de barbarie. Il faut vraiment que les pouvoirs publics mettent des moyens conséquents pour les combattre. Sinon, il devient dangereux de s’aventurer dans certaines zones du pays au risque de subir les atrocités inimaginables », a dit Robert Kana Kome, résidant à Limbé.
Des sources bien introduites au Mindef nous ont fait savoir qu’une réunion de haut niveau s’est tenue la semaine dernière au ministère de la défense pour évaluer les urgences sécuritaires. Et au cours de celle-ci, Joseph Beti Assomo a précisé « les actions capables d’éradiquer toutes les menaces sur le territoire national…», mention grandement faite sur Boko Haram, qui selon le ministre de la défense «reprend avec témérité le poil de la bête dans le pourtour du bassin du Lac Tchad. La secte multiplie les razzias ces derniers mois dans les départements du Logone-et-Chari, du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga», a dit Beti Assomo.
