pixel

Paludisme: Le Cameroun cherche des financements pour éradiquer le mal

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

Le pays de Paul Biya veut avoir en moyenne 186 milliards Fcfa pour financer son plan stratégique de lutte contre le paludisme pour la période 2024-2028.

Il est question pour le gouvernement camerounais de mettre de gros moyens pour le financement du 6e Plan stratégique national de lutte contre le paludisme qui s’étend sur 4 ans.

C’est-à-dire entre 2024-2028. Au ministère de la santé publique, on près de 37 milliards Fcfa (336,95 milliards) pour atteindre tous les objectifs fixés. Or, jusqu’au mois d’avril 2024, seulement près de 150 milliards Fcfa (149,98 milliards) ont été mobilisés créant alors un déficit financier de près de 187 milliards Fcfa représentant 55% des besoins au total.

La situation préoccupe Manaouda Malachie, ministre de la Santé, du moins, pour ce qui est de la mobilisation des fonds. Toutes les statistiques ont révélé jusqu’ici, « une insuffisance dans la couverture des besoins exprimés pour lutter de manière efficace, contre le paludisme au Cameroun ».

Aussi « durant la période du Plan stratégique 2021-2023, le pays a mobilisé 132 milliards Fcfa sur 232 milliards Fcfa nécessaires, soit un déficit de 100 milliards Fcfa », selon les données du Minsanté.

Évaluation du paludisme au Cameroun : 1756 décès en 2023

 

A lire: Paludisme: Plus de 1000 décès au Cameroun en 2023

 

 

Pour Manaouda Malachie, il y a une « nécessité de combler impérativement ce gap, si l’on veut garantir un accès équitable et universel aux interventions de prévention et de traitement de cette maladie », a-t-il dit.

Ainsi donc, pour la période 2024-2028, les financements visés doivent assurer la disponibilité des intrants à tous les niveaux pour la facilitation de la prise en charge assez efficace et surtout rapide dès lors que les cas de paludisme sont confirmés.

Il faut être à mesure de couvrir en même temps les formations sanitaires, en même temps les communautés grâce à l’action des agents communautaires bien formés.

Et en y allant, le ministre de la Santé, fait savoir que « toutes les mesures ont été prises par le gouvernement pour garantir un accès universel et abordable aux soins de prévention et de traitement du paludisme, surtout pour les groupes les plus vulnérables c’est-à-dire, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes », tout est clairement dit.

Elise Murielle Seh

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Douala 1er : Des paquets municipaux aux écoles

Elles sont cinq écoles maternelles municipales de la Commune...

Bonamoussadi : La foule attaque la police pour des urnes

Le 15 octobre 2025, le quartier de Bonamoussadi à...

Affaire Diane Yangwo : Éric Mvondo écope 20 ans de prison ferme

Le 15 octobre 2025, la Cour d’appel du Littoral...

Personnes à mobilité réduite : La douloureuse épreuve

A Douala par exemple, lors de la présidentielle, des...