Dans une tribune libre, universitaires, experts et autres acteurs de la société civile font un clin d’œil concernant l’affaire des péages automatiques du secteur routier.
« L’Ère Biya et la métamorphose infrastructurelle du Cameroun : une révolution routière au carrefour de la vision, des réalisations et de la souveraineté financière ». Tel est le titre de la tribune libre qui porte l’estampille des universitaires, experts et autres acteurs de la société civile.
Selon les signataires, la transformation et la modernisation du secteur routier Camerounais est bel et bien une réalité et « le Cameroun écrit, kilomètre après kilomètre, un chapitre décisif de son épopée vers l’émergence ».
Révolution routière intégrale
A les croire, « l’examen minutieux du Bilan 2025 et des Perspectives 2026 du Ministère des Travaux Publics, ainsi que des documents annexes relatifs au projet de péage, ne révèle pas seulement des chiffres ».
Il dévoile, disent-ils, l’architecture sophistiquée d’une politique d’État : une révolution routière intégrale, mue par une philosophie de développement humain, exécutée avec une rigueur administrative exemplaire, et confrontée avec lucidité et responsabilité aux défis de son financement.
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Dans cette tribune parvenue à notre rédaction, les signataires se proposent de décortiquer les multiples facettes de cette transformation silencieuse mais profonde. « Au-delà des colonnes de chiffres – un budget 2025 de 500,54 milliards de FCFA en crédits de paiement pour l’investissement, un projet 2026 à 740,852 milliards d’autorisations d’engagement –, réside la substantifique moelle de la vision du président Biya », analysent ils.
Ils conviennent à l’unisson de ce que « sa politique routière rejette le réductionnisme du simple bitumage pour embrasser une conception holistique et généreuse. Chaque axe majeur est pensé comme un écosystème de développement, une colonne vertébrale autour de laquelle doivent naître les organes vitaux de la communauté ».
Affaire des péages automatiques
Ainsi, insistent-ils, le coût des projets camerounais, parfois sujet à des interprétations superficielles, trouve sa justification la plus noble dans cette inclusion systématique d’infrastructures socio-économiques d’accompagnement.
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Cette approche, explicitent ces derniers, directement impulsée par le Chef de l’État, stipule qu’un projet routier digne de ce nom doit nécessairement générer des écoles, des marchés, des centres de santé et un réseau de routes secondaires pour assurer le maillage capillaire.
Sous cette impulsion, reconnaissent ils, le ministère des Travaux Publics transcende sa mission technique pour devenir un acteur central de l’aménagement du territoire et de la justice sociale.
Faisant un clin d’œil concernant l’affaire des péages automatiques, les signataires pensent que les accusations d’incompétence, et autres reproches faites au ministre des travaux publics ne sont qu’une vue de l’esprit et surtout une méconnaissance de la réalité.















