La cité économique a accueilli la projection du documentaire « Paul Biya, un grand homme d’Etat, au destin prodigieux ». Et du coup certains analystes politiques y voient le lancement de la campagne du candidat naturel du Rdpc en vue de la prochaine présidentielle.
Le film documentaire « Paul Biya, un grand homme d’État au destin prodigieux » a été diffusé à la Place de la Besseke à Douala devant un parterre de personnalités triées sur le volet. Réalisé par Cathy Meba et Solange Edimo, ce projet ambitieux, supervisé par le Cabinet civil de la présidence de la République, a suscité un vif engouement parmi les spectateurs, parmi lesquelles le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Laurent Esso. Qui a exprimé un vibrant hommage au Président Paul Biya, le qualifiant de « personnalité hors du commun » et de « homme qui a consacré toute sa vie professionnelle » au service de son pays. Etaient également présents : le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o et le ministre des Transports Ngalle Bibehe a marqué sa présence.
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Véritable plongée dans l’histoire et la géographie du Cameroun, le film retrace le parcours du Président Paul Biya, depuis ses années scolaires jusqu’à ses quarante années de magistrature suprême. L’événement était organisé par le Conseil Régional du Littoral, avec une coordination technique assurée par le ministère de la Culture du Cameroun. Tous les intervenants ont à l’unisson, reconnu les nombreuses qualités de Paul Biya, saluant son intelligence, sa patience, sa bonté et son altruisme. « Mr le Président de la République Paul Biya, nous sommes avec vous jusqu’à la gare », promet Laurent Esso.
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Pour les politologues, il ne fait l’ombre d’aucun doute: Paul Biya est en campagne. « Pour qui connaît les méthodes du parti du flambeau radent sait que la campagne pour leur candidat naturel a commencé. La projection de ce film qui détaille les accomplissements majeurs du président dans divers secteurs, met en lumière les avancées significatives dans le domaine de la santé n’est pas anodin », analysent l’un d’eux.
« Beaucoup de ceux de ma génération sont devenus parents, grands-parents même, sans jamais avoir connu un emploi décent au Cameroun. Et maintenant, on me demande de sacrifier l’avenir de ma petite fille en 2025 ? Combien de générations sacrifiées ? Non, je refuse. Je dis oui à un avenir meilleur pour ma petite fille en disant non à Paul Biya en 2025. Oui, pour une retraite paisible de Paul Biya en 2025”, confie sous anonymat un enseignant à l’Institut des Relations Internationales depuis 2017.
